La Mutualité générale de la Solidarité de la Presse (MUGESPRESSE) a rendu public le jeudi 02 novembre dernier à la Maison de la presse, son rapport à mi-parcours pour tirer les enseignements et se donner de nouvelles orientations, afin d’amener sa corporation à s’inscrire davantage dans cette initiative noble de couverture sociale.
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C’était sous la présidence, de son président, Aly Diarra, non moins Directeur de publication des journaux l’Inspecteur et le Pays émergent. On notait la présence d’Alassane Diombélé, représentant du ministre de l’Economie numérique et de la Communication, de Abdoul M. Thiam, tous membres du bureau de la MUGESPRESSE, Issa Sissouma, directeur technique de l’union des mutualités du Mali et Mohamed Bassirou Traoré, Directeur national de la solidarité.
Entrant dans le cadre de la 23 ème édition du mois de la solidarité, cette présentation de rapport visait à faire le point du chemin parcouru par la MUGESPRESSE depuis sa création, de tirer les enseignements et se tracer une nouvelle voie afin d’amener a une adhésion massive des journalistes.
Dans le rapport présenté par Abdoul M. Thiam, il ressort que la MUGESPRESSE a encore du chemin à parcourir. Pour relever ce défi, les membres du bureau et leurs partenaires ont initié une campagne de porte-en-porte des rédactions, afin de passer l’information. A en croire M. Thiam, cette politique a permis à beaucoup de rédactions de recueillir des informations sur les avantages et les conditions d’adhésion. Malgré cette initiative, le nombre d’adhérents reste moins élevé par rapport aux attentes.
C’est pourquoi le président de la MUGESPRESSE, Aly Diarra, a appelé une fois de plus, les hommes de média à s’inscrire pour bénéficier des avantages de cette mutuelle conçue pour la presse. Pour lui, la MUGESPRESSE n’est pas une question d’homme, mais plutôt de l’ensemble de la presse, afin de garantir une couverture sanitaire qui va permettre de contribuer à la prise en charge des risques sanitaires. A l’en croire, beaucoup d’exemples permettent à toute la presse malienne de s’approprier ce tout nouveau bébé. « Que de journalistes ont souffert pour une prise en charge sanitaire, il faut crier sur tous les toits pour bénéficier d’un soutien », regrette-t-il. Pour lui, la MUGESPRESSE a vu le jour pour pallier cette situation.