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Dégradation sécuritaire au centre : Le chef de la Minusma critique le gouvernement
Publié le lundi 13 novembre 2017  |  L’Indicateur Renouveau
conférence
© aBamako.com par Momo
conférence de presse du Représentant spécial du Secrétaire général, Chef de la MINUSMA
Bamako, le 02 juin 2016 le Représentant spécial du Secrétaire général, Chef de la MINUSMA a tenu une conférence de presse sur l` attaque de Gao
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Le jeudi dernier devant l’Assemblée nationale à l’occasion de la traditionnelle séance de questions-réponses organisée chaque année pour que les Nations unies expliquent leurs actions devant les députés, le chef de l’Onu au Mali n’a pas été tendre avec le gouvernement et les groupes armés. Face aux attaques répétées des députés et la dégradation de la situation sécuritaire au centre du pays, le Tchadien Mahamat Saleh Annadif a dénoncé l’attitude du gouvernement.

Face aux députés jeudi dernier, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu au Mali n’a pas été tendre dans le discours diplomatique notamment face aux attaques concernant la dégradation de la situation sécuritaire dans le centre du pays. « Sur la question de la dégradation de la sécurité dans le centre, dit-il, nous avons alerté tout le monde il y a un an.

On nous a rétorqués : il n’y a pas de problème », a révélé le Tchadien Mahamat Saleh Annadif qui a souligné que « dans le Centre, nous savons que les routes ne sont pas sécurisées, il n’y a pas d’administration, pas de préfet, pas de sous-préfet. Est-ce que la Minusma va partir faire préfet ou sous-préfet dans ces régions ? Non, assure-t-il. Nous sommes prêts à accompagner le gouvernement et nous sommes vraiment en train de faire tout notre possible pour que les élections aient lieu, mais soyons réalistes. Nous avons quand même deux acteurs qui sont là, armés, qui sont dans une partie du territoire et qui disent ne pas vouloir des accords et des élections. »

Au sujet des autorités intérimaires, M Annadif a été des plus virulents. « A quoi ont-elles servi ? » s’est-il interrogé avant de regretter que celles de Kidal n’ont été installées que le 6 novembre 2017 alors que celles de Tombouctou n’ont jamais commencé à travailler. Il a renvoyé dos à dos gouvernement et groupes à qui incombe la responsabilité de la détérioration de la situation.

M Diallo
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