A l’issue de ce concours, les lauréats suivront une formation pour devenir soit des journalistes de télévision, de radio, de la presse écrite, du web ou des réseaux sociaux
Les demoiselles Laura Yem, Awa Diarra et M. Mamadou Oury Diallo sont trois jeunes Maliens âgés de 19 à 20 ans très passionnés du journalisme depuis leur enfance. Outre le grand journal de 20 heures sur l’ORTM qu’ils ne ratent pas, ils lisent et apprécient la presse écrite comme le quotidien national « L’ESSOR » et le « Républicain ». Nos confères et consœurs présentateurs du journal sur les antennes de l’ORTM, Ibrahima Diombélé, Mmes Aissata Cissé, Nianian Aliou Traoré et Aïssata Ibrahim Maïga sont les idoles des trois jeunes étudiants. Ils font partie des 480 candidats qui ont participé du 11 au 12 novembre au premier concours national d’entrée à l’Ecole supérieure de journalisme et des sciences de la communication (ESJSC). La moitié des candidats était composée de jeunes filles ayant hâte de devenir des excellents journalistes.
Les postulants étaient répartis dans 7 salles de classe de la Faculté des lettres, des langues et des sciences du langage (FLLSL) de l’Université des lettres et des sciences humaines de Bamako (ULSHB), unique Centre d’examen du pays. Les futurs journalistes étaient encadrés par 24 surveillants qui ont procédé à un double contrôle des pièces d’identité des candidats. Chaque postulant entre et occupe sa place à l’appel de son nom. Les retardataires, eux, ont tout simplement été retenus à la porte. Cela avec l’aide des forces de sécurité sur place conformément aux principes du concours. Les candidats ont été soumis aux épreuves de dissertation le samedi de 8h à 12h et de l’anglais de 13h à 14h.
La contraction de textes de 8h à 11h et les questions d’actualité de 12h à 14h ont été les épreuves traitées par les candidats le dimanche 12 novembre.
En compagnie de plusieurs officiels, dont le directeur général de l’ESJSC, Pr Alassane Diakité, le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Drissa Diallo a donné le coup d’envoi des épreuves dans le grand amphithéâtre du Centre d’examen de la FLLSL vers 8 heures.
Il a ouvert la première enveloppe contenant deux sujets de dissertation au choix. « La religion de la non violence n’est pas seulement pour les Saints, elle est pour le commun des hommes. C’est la loi de notre espèce comme la violence est la loi de la brute », déclare Romain Rolland (1866-1944) dans un extrait de l’ancien Premier indien, Mahatma Gandhi. Expliquez et analysez cette action », tel est l’intitulé du premier sujet de la dissertation.
Le 2è sujet de la dissertation était, lui, libellé comme suit « Albert Jacquard (1925-2013) a écrit « S’affronter, c’est être au front, c’est à dire intelligence à intelligence et non force contre force. Cette conception vous parait-elle un bon moyen pour inventer la paix. Développez vos idées en vous inspirant de l’actualité ». Avant d’être distribués aux candidats, les deux sujets ont été lus à haute voix par le chef de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdoulaye Diakité.
Organisé par la direction générale de l’ESJSC, ce premier concours national d’entrée à l’Ecole supérieure de journalisme et des sciences de la communication va, pour cette année, recruter un maximum de 25 postulants à l’issue d’épreuves écrites et orales.
Les candidats retenus à la fin du concours, en devenant étudiants de l’ESJSC, suivront une formation sur le pour devenir des journalistes de télévision, de radio, de la presse écrite, du web ou des réseaux sociaux.
Après ce premier concours, un autre test et une formation à la carte (modulaire) seront très bientôt organisés à l’intention des journalistes professionnels, assure le directeur des études de l’Ecole supérieure de journalisme et des sciences de la communication, notre collègue Bréhima Touré.
En souhaitant bonne chance à tous les candidats, le Pr Drissa Diallo les a invités à bien travailler, à compter sur leurs propres efforts et à respecter les principes de la compétition. Rappelons que l’Ecole supérieure de journalisme et des sciences de la communication a pour mission la formation initiale, continue et professionnelle des étudiants en journalisme.
Sidi Y. WAGUÉ