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Après le saccage de sa radio à Koutiala : Oumar Mariko porte plainte contre un proche d’IBK
Publié le mardi 14 novembre 2017  |  L’Indicateur Renouveau
Rencontre
© aBamako.com par A S
Rencontre politique
Le secrétaire du parti SADI, Oumar MARIKO a organisé une conférence de presse le lundi 26 novembre 2012
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La polémique autour de la radio Kayira de Koutiala ne faiblit pas. Dimanche lors d’une conférence de presse, Oumar Mariko, président du parti Sadi et promoteur des radios Kayira, a décidé de porter plainte contre un proche du président de la République qu’il accuse d’être à l’origine de l’attaque, il y a quelques jours, de sa radio.

Le parti SADI a organisé le week-end dernier successivement un meeting samedi et une conférence de presse dimanche. Une mobilisation pour dénoncer « le saccage d’une de ses radios », à Koutiala où la population est divisée depuis la visite d’une délégation de certains ressortissants de cette ville venus à Bamako pour soutenir le président de la République, natif de la localité. Dénonçant une escroquerie, des habitants ont pris d’assaut les ondes de la radio pour dénoncer les visiteurs de Koulouba. Le préfet de la localité a décidé de fermer cette radio pour « trouble à l’ordre public ».

Immédiatement, les journalistes ont demandé au tribunal administratif d’annuler la décision. Ce qui a été fait, mais voilà, impossible pour autant d’émettre en raison d’un refus des officiels. La semaine dernière, la radio a finalement pu reprendre ses programmes avant d’être attaquée par un groupe d’hommes. Certains étaient même munis d’armes blanches.

Oumar Mariko, le président du pardi SADI et député à l’Assemblée nationale, a fait part hier de sa colère sur les ondes de RFI : « C’est une milice qui a été montée, qui a annoncé qu’ils vont attaquer la radio, où il y a eu six blessés, dont un grave. Ce qui est inquiétant c’est qu’il y a, non seulement une montée de la violence, mais aussi c’est qu’il y a un déni de justice. Quand les responsables de l’administration refusent d’appliquer la loi, d’appliquer la sentence de la justice, on se pose la question de savoir où on va ».

Oumar Mariko accuse clairement un représentant local du parti au pouvoir d’être derrière le saccage de sa radio. Des proches de ce dernier démentent. Le parti SADI a porté plainte.
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