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Echos du forum de Dakar : Les décideurs africains plaident pour un ‘’self defense’’
Publié le mardi 14 novembre 2017  |  Le Combat
Cérémonie
© aBamako.com par SB
Cérémonie d`ouverture du Forum International de Dakar sur la Paix et ma sécurité
Dakar, le 14 novembre 2017 - Le président de la République Macky Sall a présidé, en compagnie des présidents IBK et Paul Kagamé, l`ouverture solennelle de la 4e édition du Forum international de Dakar sur la Paix et la sécurité.
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La 4e édition du forum de Dakar qui a ouvert ses travaux, hier lundi, a été l’occasion pour les dirigeants africains de lancer un ras-le-bol à peine voilé à l’endroit des puissances occidentales. Visiblement étouffés par la présence des armées françaises surtout, rompues dans l’intervention sur les théâtre d’insécurité sur le continent, le Président Macky Sall et ses hôtes du jour notamment ses homologues malien et rwandais, ont appelé à aider leurs Etats à assurer leur propre sécurité. N’est-ce pas là une manière diplomatique d’exprimer une grogne qu’on éprouve à l’égard du plus fort que soi ?

L’histoire aura retenu que l’édition 2017 du Forum de Dakar sur la sécurité et la paix, aura eu tout d’une agora à catharsis. Pour preuve, les Chefs d’Etat présents ont pu se défouler en réussissant à sortir la plus grande arrête introduite à leur gorge dans le cadre de la résolution de leurs problèmes sécuritaires.

«Le risque aujourd’hui, c’est de voir des terroristes vaincus ailleurs chercher des zones de repli en Afrique», a déclaré le Président Macky Sall, en référence notamment aux revers subis par le groupe Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie. «Il faut se garder des solutions toutes faites, conçues sans les Africains», a-t-il ajouté. «Les conséquences de ces interventions, nous les vivons au Sahel, sont souvent pires que le mal qu’elles étaient censées soigner», a-t-il ajouté, faisant allusion à l’intervention occidentale en Libye en 2011 ; laquelle intervention a été à l’origine de toute la souffrance que subit le Sahel de nos jours. Le morceau est ainsi craché et c’est Barkhane, par exemple, qui venait d’être indirectement décrié pour une première fois par des officiels africains, en l’occurrence les Chefs d’Etat.

«Il faut que l’Afrique prenne en charge sa sécurité, mais pour cela il faut que nos partenaires nous accompagnent», a insisté le Président Macky Sall. «La maintenance des force, les indemnités à payer, le comblement d’effectifs…

Là, l’Union Européenne, les Nations Unies pourront venir en appoint. Mais la base doit être assurée par les Africains», a laissé entendre le Président sénégalais comme pour signifier à la Ministre française des Armées, Florence Parly, présente elle aussi à l’ouverture du forum, que l’armée française est indésirable sur les sols africains ; ce que ne cessent d’ailleurs de clamer tout haut certaines organisations de la société civile malienne en particulier.

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