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Détention arbitraire du général Amadou Haya Sanogo : De quoi-a-t-on peur ?
Publié le mardi 14 novembre 2017  |  L’Inter de Bamako
Procès
© aBamako.com par A S
Procès de Amadou Haya Sanogo et ses co-accusés à Sikasso
Bamako, le 30 novembre 2016 Ouverture du Procès de Amadou Haya Sanogo et ses co-accusés à Sikasso
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Rappelons que le 30 avril 2012, des bérets rouges appuyés par des mercenaires étrangers se sont attaqués à notre armée nationale qui n’a commis qu’un seul crime celui d’avoir chassé de Koulouba le régime conteur du général ATT.
Notre armée a donné une réplique cinglante: les affrontements se sont achevés là où ils ont été décidés, c’est-à-dire au campa para de Djikoroni. N’ayant pas pu diriger cette défaite cuisante, les ennemis de la République du Mali et de son peuple tapis dans l’ombre et dans les vestibules de la politique politicienne ont changé le fusil d’épaule : Sanogo et compagnons ont été accusés d’assassinat de bérets rouges et de tous les crimes de la terre.
Le général Sanogo que tout notre peuple soutient sans réserve a été arrêté, un mercredi 27 novembre 2013. Et depuis, il croupit dans les geôles d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Comme le ridicule ne tue plus au Mali, c’est bien cet officier de l’armée malienne qui a bataillé fort auprès des hommes de troupe pour apporter au candidat IBK leurs voix.
On peut dire sans risque de se tromper que sans cet homme aussi IBK ne trouvera pas le fauteuil de Koulouba. Vouloir fermer les yeux sur cette réalité ou la nier c’est vouloir empêcher par les mains les rayons scolaires de pointer à l’horizon.
Pour amuser la galerie un semblant de procès avait débuté à Sikasso, en novembre 2016. Tout s’est passé comme si on ouvrait le procès pour ne pas le tenir. Là-bas à Sikasso, le pouvoir a compris que le peuple malien est derrière Sanogo et ses hommes qui l’ont débarrassé du règne du général qui n’avait plus rien de bon à nous donner.
Comme on pouvait bien s’y attendre, le procès de Sikasso a été reporté sine die. Et depuis, c’est le silence de mort qui entoure la question. Sanogo et ses hommes croupissent en prison comme si de rien n’était ! Visiblement, on ne les juge pas et on ne les libère pas non plus.
L’on peut se poser la question de savoir de quoi le régime IBK a-t-il peur ou que veut-il faire avec le dossier Sanogo ? Si Sanogo a commis un «crime», ce crime ne peut pas être plus grave que celui de ceux qui ont égorgé à Aguel Hoc plus de cent cinquante (150) soldats maliens. Ces tueurs ne sont nullement inquiétés pour le moment. Le pire est que le régime IBK n’en parle même pas. Cela ne peut continuer indéfiniment. C’est face à ce comportement de non droit du régime d’IBK que Sanogo et compagnons ont entamé, lundi le 6 novembre 2017, la grève de la faim.
Aux dernières nouvelles, l’un d’entre eux serait déjà à l’hôpital suite à cette grève de la faim. Une fois de plus, il est plus que temps de les libérer s’il n’y a rien contre eux ou si le régime est dans l’incapacité de tenir leur procès. Cela est un impératif catégorique tant il reste établi que chaque chose à une fin.
Pourrait-on avouer à la face du peuple malien et de son armée (la grande muette) que le procès Sanogo provoquera certainement le plus grand séisme politico-religieux de l’histoire du Mali ? Et pourquoi donc sa détention arbitraire et illégale ?
En toute chose, dit-on, il faut considérer la fin.
Amadou Haya Sanogo ne peut plus attendre longtemps en détention arbitraire. Il urge donc de le libérer pour qu’il se remette au service de son peuple et de son armée.
Fodé KEITA
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