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Karaté : la ligue de Bamako affûte ses armes pour le championnat national
Publié le mardi 14 novembre 2017  |  L’Essor
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Le championnat du District des juniors, s’est déroulé le samedi 11 novembre au Pavillon des sports du stade Modibo Keïta. Organisée par la ligue de karaté du District de Bamako, en partenariat avec la Fédération malienne de karaté et disciplines associées (FEMAKADA), la compétition a mis aux prises 85 combattants, issus de 28 dojos.
L’événement était présidé par le patron de la fédération, Maître Adama Mariko, en présence des présidents de plusieurs fédérations sœurs, dont le président de la Fédération malienne de cyclisme (FMC), Amadou Togola et son homologue de la Fédération malienne de yoseikan budo, Maître Abdoul Wahab Traoré «Bob».
Comme lors des précédentes éditions, les combattants se sont affrontés en katas et en kumité. L’un des temps forts de la compétition a été les finales des deux catégories phares, les -75kg et les +75kg. Ces deux finales ont été remportées, respectivement par Mahamadou Traoré du dojo Djiguifa et Souleymane Sinayoko du dojo Budokan 3.
Chez les -60 kg, la victoire est revenue à Drissa Traoré du dojo Haïdara, alors que Mamadou Konaré du dojo X a dominé la catégorie des -65kg. Au kumité Dames, Mariam Diarra du dojo Haïdara s’est imposée chez les -55kg, alors que Mariam O. Dembélé du dojo Diarri club a été sacrée dans la catégorie supérieure, c’est-à-dire celle des +55kg. Concernant les katas Dame et Hommes, la victoire est revenue à Doussouba Traoré du dojo Benkan et Issa Sinayoko du dojo Budokan 3.
Les vainqueurs ont reçu, chacun, un vélo et une médaille d’or. A l’issue de la compétition, le président de la Fédération malienne de karaté et disciplines associées, Maître Adama Mariko affichera sa satisfaction, en déclarant que les combattants ont prouvé que le karaté malien se porte bien. «Sur le plan de l’organisation, comme sur le plan technique, je suis satisfait. Ces compétitions sont une aubaine pour les athlètes de préparer les échéances internationales. Aujourd’hui (samedi 11 novembre, ndlr), les jeunes ont prouvé que notre karaté se porte bien. Aussi, ils ont prouvé que les médailles d’or remportées par le Mali à la coupe du roi du Maroc et la première place de la coupe de la Zone 2 de karaté, ne sont pas des incidents de parcours», dira le premier responsable de la FEMAKADA.
Dès la semaine prochaine, le monde du karaté se retrouvera, à nouveau pour le dernier grand rendez-vous de la saison, à savoir le championnat national, prévu les 24 et 25 novembre au Pavillon des sports du stade Modibo Keïta.
Moctar DIOP

Athlétisme : LE CONSEIL NATIONAL DE LA DISCORDE ?
Le conseil national de la Fédération malienne d’athlétisme (FMA) aura lieu le 25 novembre 2017. D’ores et déjà, la commission de validation a dévoilé la liste des candidats en lice pour les six postes électives. Plusieurs candidatures ont été rejetées pour dossier incomplet par la commission, provoquant la colère des recalés.
Le directeur technique national, Mohamed Alassane qui était candidat au poste de 1er vice-président, figure parmi les personnes dont les dossiers ont été rejetés par la commission de validation. Il se dit surpris par la décision de la commission qu’il accuse «d’avoir changé les règles en cours de jeu», c’est-à-dire après l’appel à candidature».
«J’ai postulé conformément à l’article 19 des statuts adoptés par le conseil extraordinaire des 25, 26 et 27 septembre 2011 et la lettre de convocation de l’assemblée générale. J’ai déjà postulé à un poste électif en 2013 dans les mêmes conditions avec les mêmes règles et ma candidatures a été validée», explique celui qui occupe le poste de vice-président de la ligue d’athlétisme de Kidal.
Candidat au poste du directeur technique national et recalé comme Mohamed Alassane, Ousmane Koké Mariko fustige, également le manque de transparence au sein de la commission de validation, coupable à ses yeux de conduire l’athlétisme «vers la dérive». «Je ne reconnais nullement les conclusions de cette commission et seul le conseil national peut valider ou invalider ma candidature», martèle-t-il. Sous la houlette des ligues de Bamako, Ségou, Gao et Kidal, le collectif des candidats recalés a décidé de porter l’affaire devant la direction nationale des sports et de l’éducation physique (DNSEP) et les présidents des ligues régionales. «Les règles sont déjà définies, tenter de les changer en cours de jeu en vue d’invalider les candidatures d’un bord au profit de celles d’un seul camp n’est pas fair-play», peut-on lire dans la lettre que le collectif a adressée à la DNSEP et aux présidents des ligues régionales.
Interrogé, le secrétaire général de la Fédération malienne d’athlétisme, Kissima Sylla rejette les accusations du collectif et assure que les décisions de la commission de validation ont été prises dans la transparence. «Non, les règles n’ont pas été changées au cours de jeu. En 2013, expliquera-t-il, la commission de validation a recommandé la relecture des statuts pour énumérer les éléments constitutifs du dossier de candidatures. La recommandation a été soumise au conseil national en 2013 et elle a été adoptée. Ainsi, depuis l’Assemblée générale de 2013, l’article 19 des statuts a été modifié et le PV a été adopté en 2015 lors de l’Assemblée générale à Kayes»,
Le secrétaire général de la FMA poursuit : «Ils ont commis l’erreur de travailler avec les statuts de 2011, en oubliant la modification intervenue dans l’article 19 après le conseil national de 2013». Mais pour Ousmane Koké Mariko aucune modification n’est intervenue en 2013. «J’ai participé au conseil et je suis resté dans la salle pendant toute la durée des travaux. Il n y a pas eu de modifications», répétera-t-il. «Nous ne pouvons pas mentir, l’ordre du jour et le PV du conseil existent et ceux qui ont participé aux travaux en 2013 sont encore vivants. Ils peuvent témoigner», répliquera le secrétaire général de la fédération. Le bras de fer est engagé, puisque les candidats recalés annoncent qu’ils se battront jusqu’au pour «faire valoir leurs droits».
Ladji M. DIABY
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