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Affaire de la disparition de 23 bérets rouges : La justice refuse de libérer le capitaine Sanogo et 13 de ses codétenus
Publié le mercredi 15 novembre 2017  |  L’Indicateur Renouveau
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© AFP
Investiture du président du comité de suivi et de réforme des forces armées de défense et de sécurité, le Capitaine Haya Sanogo
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La justice s’est prononcée hier sur la demande de liberté provisoire de l’ex-putschiste, Amadou Haya Sanogo et 13 coaccusés dans la disparition de 23 bérets rouges dont les corps ont été retrouvés il y a 4 ans dans un charnier à Diago dans les environs de la ville de Kati. La chambre d’accusation près la Cour d’appel de Bamako a rejeté leur demande de liberté provisoire. Leurs avocats ont dénoncé « une décision politique et rappelé la position du ministre de la Justice » qui a laissé entendre lundi dans une interview au quotidien national « l’Essor » que tout le monde a intérêt qu’on aille jusqu’au bout.
La chambre d’accusation près la Cour d’appel de Bamako a examiné hier mardi la demande de liberté provisoire de l’ex-putschiste, Amadou Haya Sanogo et 13 coaccusés dans la disparition de 23 bérets rouges dont les corps ont été retrouvés il y a 4 ans dans un charnier à Diago dans les environs de la ville de Kati. Elle a rejeté la requête déposée depuis juillet dernier mais enrôlée seulement hier à cause des manifestations des épouses des détenus qui rappellent que le délai de détention de 3 ans fixé par le code de procédure pénale est totalement dépassé . Leurs avocats ont dénoncé « une décision politique et rappelé la position du ministre de la Justice » qui a laissé entendre lundi dans une interview au quotidien national « l’Essor » que tout le monde a intérêt qu’on aille jusqu’au bout.



Mais, les 13 codétenus de l’ex junte d’Amadou Haya Sanogo de 2012, sont toujours en grève de faim entamée il y a une dizaine de jours. Pour Me Cheick Oumar Konaré, « la justice n’a pas dit le droit et ne doit que libérer le général Sanogo et ses camarades puisque le délai de détention de 3 ans fixé par le code de procédure pénale est totalement dépassé ».

Les avocats promettent d’autres actions.

Mais, la grève de faim a commencé à entamer leur santé. Déjà, un d’entre eux en la personne de l’adjudant-chef Fousseini Diarra grévistes, a été hospitalisé mercredi dernier au CHU du Point G. Ses proches confirment que son état a nécessité une intervention chirurgicale. Le lendemain, il a été ramené au camp 1 de la gendarmerie de Bamako.Les épouses des détenus confirment que certains de leurs maris sont déjà affaiblis par la grève de faim. Leur porte-parole, Madame Dembélé Madina Sissoko, épouse de l’ancien chef d’état-major des armées Dahirou Démbélé, a expliqué sur les ondes de Studio Tamani qu’ « avec l’âge et les maladies comme le diabète et la tension artérielle, nos maris souffrent ». Elle a ajouté que le secrétaire général du ministère de la Justice a rencontré les avocats des grévistes, mais les choses n’ont pas évolué puisque les résultats des tests ADN faits sur les corps des 23 bérets rouges retrouvés dans un charnier à Kati ne sont pas toujours disponibles. Pourtant, le ministre garde des sceaux a promis de les rendre en fin de mois dernier tout comme le parquet de Bamako de tenir le procès au cours du premier ministre de l’année en cours. Le procès avait démarré brièvement en novembre 2016 et a dû être reporté justement pour mauvaise organisation notamment l’absence de tests ADM.A travers cette grève de la faim, les prévenus veulent dénoncer la lenteur de la procédure judiciaire et l’expiration du délai légal de détention préventive. Tous les regards sont tournés ce matin vers la Cour d’appel.

MD

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