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Florence Parly (Armées): G5 Sahel, « nous allons convaincre les contributeurs »
Publié le mercredi 15 novembre 2017  |  RFI
Cérémonie
© aBamako.com par SB
Cérémonie d`ouverture du Forum International de Dakar sur la Paix et ma sécurité
Dakar, le 14 novembre 2017 - Le président de la République Macky Sall a présidé, en compagnie des présidents IBK et Paul Kagamé, l`ouverture solennelle de la 4e édition du Forum international de Dakar sur la Paix et la sécurité.
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Depuis le Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, qui s'est achevé mardi 14 novembre au soir, Florence Parly, ministre française des Armées, revient sur la première opération de la force conjointe du G5 Sahel, les arbitrages budgétaires et sur le raid français près d'Abeibara au Mali.

RFI : Florence Parly, quel bilan tirez-vous de ces deux jours de discussion au Forum de Dakar?

Florence Parly : Une montée en puissance très nette de la conscience des Etats africains de la nécessité de prendre en charge ou de contribuer à prendre en charge leur sécurité.

Vous avez appelé une nouvelle fois la communauté internationale à se mobiliser en faveur de ce G5 Sahel. La première opération menée par la force conjointe, avec l’appui de Barkhane, vient de s’achever. Quel bilan tirez-vous de cette première opération?

Le premier bilan, c’est que cette opération a eu lieu, et conformément au calendrier qui était fixé et que, grâce à cela, nous allons pouvoir convaincre tous les contributeurs, qui jusqu’à présent, peut-être, faisaient preuve d’un peu d’attentisme, pour concrétiser des contributions qui sont nécessaires. Il manque encore une centaine de millions d’euros pour assurer la montée en puissance de cette force qui doit être pleinement opérationnelle à la fin du mois de mars 2018. C’est tout proche.

Concrètement, sur le terrain, qu’a donné cette première opération? Certains ont estimé que cela n’avait pas forcément donné grand-chose et certains observateurs ont même parlé d’une opération de communication. Qu’est-ce que vous leur répondez ?

Je pense que c’est tout sauf une opération de communication. C’est une première opération, ce qui veut dire la coordination entre des forces qui ne travaillaient pas nécessairement toujours ensemble. C’est la mise en place d’un système de commandement sous l’autorité du général malien Didier Dacko. Bref, ce sont des éléments très concrets. Et pour ce qui concerne le bilan que l’on pourra tirer de l’opération, elle vient de s’achever hier donc vous me permettrez de prendre le temps, avec tous ceux qui sont concernés, pour en faire ce que l’on appelle le retour d’expérience complet.

Les pays du G5 Sahel parviennent-ils à bien se coordonner dans cette force conjointe et les décisions sont-elles prises à cinq ? On a un peu le sentiment que le Tchad et la Mauritanie traînent un peu les pieds. Est-ce que c’est aussi votre sentiment ?

Ce n’est pas du tout mon sentiment. Le chef d’état-major malien de la force conjointe du G5 Sahel est à la tête de forces qui regroupent des éléments en provenance de ces cinq pays. Ces armées tchadiennes, comme mauritaniennes, aux côtés des armées nigériennes, du Burkina et du Mali, sont importantes et mènent des opérations de première importance dans la région.

L’apparition de cette force est-elle bien perçue par les autorités algériennes ?

Pourquoi cette question ?
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