Lutte contre le terrorisme dans la région sahélo-saharienne : le partage du renseignement est essentiel #aBamako

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Lutte contre le terrorisme dans la région sahélo-saharienne : le partage du renseignement est essentiel

Publié le vendredi 19 avril 2013 | L’Essor

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Réunion du ministre de l`Administration Territoriale, de la Décentralisation et de l`Aménagement du Territoire, Col Moussa Sinko Coulibaly avec les partis politiques et de la société civile
Jeudi 12 Juillet 2012. Bamako. Gouvernorat de Bamako. Le ministre de l`Administration Territoriale et des Collectivités Locales, Col Moussa Sinko Coulibaly.

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Le ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de l'Aménagement du territoire, Moussa Sinko Coulibaly, représentant son homologue des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a présidé hier l’ouverture d’une réunion des chefs des services de renseignements de la région sahélo-saharienne. Il avait à ses côtés le représentant du Commissaire à la paix et à la sécurité de l'Union africaine, Hassane Wane, et son collègue du Comité de services de sécurité de l'Afrique (CISSA).

La rencontre qui s’est déroulée au Centre international de conférence de Bamako est intervenue en prélude à la 4è réunion du Groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali qui s'ouvre aujourd’hui à Bamako.

Les conclusions de la réunion des chefs des services de renseignements de la région sahélo-saharienne, a expliqué le ministre Moussa Sinko Coulibaly, permettront de consolider les acquis et de définir les perspectives sécuritaires pour lutter efficacement contre le terrorisme et toutes les autres formes d’insécurité dans la région.

« Cette réunion si importante se tient à un moment particulièrement difficile pour mon pays, le Mali, et l’ensemble des pays voisins du Sahel touchés par les actes terroristes et les narcotrafiquants. Après la réunion de Nouakchott en mars 2013, la présence rencontre revêt un cachet particulier, car elle permettra à nos services de renseignements de se pencher sur les voies et moyens idoines pour échanger des informations essentielles pour l’éradication complète du terrorisme et du narcotrafic », a ajouté le ministre.

Evoquant le processus de libération de notre pays enclenché depuis le 11 janvier dernier, Moussa Sinko Coulibaly a relevé que si les options militaires ont engendré des succès, le Mali demeure confronté à de nombreux défis dont l’insécurité qui règne dans ces régions et qui, si elle n’est pas combattue efficacement risque de se propager dans les pays voisins et partout dans le Sahel.

« L’offensive menée par les forces maliennes accompagnées par les forces alliées africaines et françaises a fait avorter le dessein sordide des groupes terroristes d’asservir le Mali et les peuples du Sahel et a permis la reconquête de la quasi-totalité du territoire national. Les actions de sécurisation des régions libérées sont en cours et nécessitent une coopération accrue de nos services de renseignement pour mener efficacement la guerre asymétrique à laquelle nous ont soumis ces criminels », a poursuivi le ministre.

Et pour prévenir et combattre le terrorisme, une coopération s’avère indispensable entre les Etats dans la mesure où aucun Etat à lui seul ne peut venir à bout de ce fléau. « Il nous faut donc mutualiser nos capacités en mettant en place des mécanismes visant à institutionnaliser et à consolider la coopération transfrontalière pour chasser les terroristes et autres groupes extrémistes de notre espace commun », préconise Moussa Sinko Coulibaly.

Selon lui, les progrès obtenus dans ce domaine doivent être poursuivis et renforcés par les Etats notamment en faisant des propositions concrètes de coopération en matière de sécurité et de contrôle des frontières pour éradiquer le terrorisme et la criminalité transnationale organisée.

A. DIARRA

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