Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Dr Oumar Matiko: l’AS de la récupération
Publié le vendredi 17 novembre 2017  |  Info Matin
Accusations
© aBamako.com par Momo
Accusations d’assassinat, de tentative d’assassinat, de meurtre, de séquestration
Bamako, le 07 Aout 2014. Accusations d’assassinat, de tentative d’assassinat, de meurtre, de séquestration, les Avocats d’Oumar Mariko.
Comment


Depuis des semaines, les adversaires du Président IBK sont en campagne de subversion. Pour les besoins de la cause, l’honorable MARIKO ne s’embarrasse désormais d’aucun boniment. A court d’argumentaire, le désormais ex-ami du Président IBK verse dans la banalité.

Après son échec dans toutes ses stratégies de déstabilisation du régime, le député de Kolondièba, en désespoir de cause, fait feu de tout bois : désinformation, manipulation, fausses informations ou carrément des mensonges éhontés.
MARIKO était lundi, sur le terrain de son sport favori, celui de la manipulation d’un groupuscule de personnes pour assouvir ses ambitions personnelles. Et pour cause ? Après toutes les vaines tentatives de déstabiliser le pays, voilà l’HORNORABE MARIKO qui s’attache au bout des pagnes des 14 femmes de militaires et paramilitaires détenus dans le cadre de l’affaire dite de bérets rouges. Il profite de ces dames fâchées par le retard accusé dans le procès de leur époux, pour traiter l’état malien de tous les noms d’oiseau. Une abjecte récupération politique qui ne fait qu’en rajouter au discrédit de son auteur.
Les ‘’femmes de Hamadou Haya SANOGO et co-accusés’’, dans l’affaire dite de béret rouge, étaient devant la presse, lundi dernier, à la Maison de la presse, pour lancer un appel au Président IBK afin qu’il prenne à bras le corps ce dossier, qui, selon elles, dure depuis quatre années. Décidées à voir une issue à cette affaire judiciaire qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, les femmes des 14 militaires et paramilitaires pour le meurtre de 21 bérets rouges étaient dans tout leur état en réclamant un jugement ou la libération immédiate de leurs époux. Réunies en association, elles étaient accompagnées du Dr MARIKO qui les a manipulées à sa guise. Une attitude peu honorable de l’honorable qui est maintenant la fanfare de l’opposition qui se livre à des charivaris à longueur de journée, oubliant que ses compagnons de l’opposition contribuent à baisser sa cote de popularité auprès des électeurs pour les régionales.
Oubliant toutes les missions de l‘opposition républicaines, le président de la Sadi n’a qu’une obsession de nos jours, celle de voir le Président IBK quitter son fauteuil présidentiel. Une obsession qui lui coupe le sommeil au point qu’il oublie l’essentiel. Ainsi il a profité de la tribune de ces femmes irritées pour s’adonner à son sport favori. Il accuse le Président de la République d’être le seul responsable dans le blocage du dossier Sanogo et co-accusés. Toujours dans son folklore, M. MARIKO demande à IBK de démissionner. Voilà, comme à son habitude, le Dr MARIKO qui s’attaque à son ancien compagnon Ibrahim Boubacar Kéita, l’accusant d’être le principal responsable dans la gestion du dossier des militaires. A l’en croire, IBK aurait affirmé qu’il ne savait pas que les militaires se sont entretués de cette façon… que sinon qu’il n’allait pas accepter d’être porté président par les militaires. Il demande donc à IBK de démissionner parce qu’il sait maintenant la réalité. La question que nous nous posons est de savoir si les 77% de Maliens qui ont plébiscité le Président IBK sont tous des militaires ? A cette question la réponse doit honnêtement émaner de notre député populiste dont l’acquisition de son électorat de son fief de Konlomdièba n’est même plus garantie.
Une récupération digne d’un petit politicien
A voir le Dr MARIKO, lors de cette conférence de presse dont les ambitions étaient tout autre pour lui, l’on se souvient encore du jeune étudiant impétueux de 1992 qui a de la peine à grandir. Comme il a toujours été manipulé par des grands hommes politiciens de l’époque qui se sont servis de lui sans lui montrer le chemin de la notoriété. Donc c’est dans cette logique que ce politicien évolue. Pire que ses mentors d’alors, il se sert du malheur des uns pour chercher le sommet qu’il n’atteindra jamais à cause de sa petitesse sur l’arène politique. Cette conférence de presse était la parfaite illustration des malices du Dr MARIKO pour déstabiliser le pays.
La preuve ? Dans son discours qu’on sentait d’ailleurs dicté par le Dr MARIKO, Mme DEMBELE Madina Sissoko, présidente du Collectif des épouses des militaires et paramilitaires détenus, proférait des menaces contre le régime : «  Nous avons des vidéos et des enregistrements phoniques de tous les hommes politiques qui montaient à Kati. Et vous serez surpris de découvrir le vrai visage de certains qui ont la haine contre nos maris aujourd’hui ; c’est pour toutes ces raisons que nous demandons la libération de nos maris, car le jugement ne leur serait pas favorable».
À la question des journalistes de dévoiler le nom de quelques hommes politiques qu’elles dénoncent, aucune d’entre elles n’a daigné citer un nom. Selon les conférencières, ces derniers ‘’seront mal en point à l’issue d’un probable jugement de leurs époux », ont-elles dit avant de menacer qu’elles vont marcher nue sur Koulouba si IBK ne fait rien pour que leurs maris soient libérés. Téléguidées, les femmes de militaires répètent les propos de leur mentor à propos de l’élection du Président IBK. « C’est grâce à nos époux que le président de la République a été élu et voilà qu’il les jette en prison. Mais, inch Allah, en 2018, nous allons voter contre lui », a fulminé Mme KONARE Lafia, épouse du lieutenant KONARE, ancien membre du CNDRDE.
Ces menaces que ces femmes brandissent comme des épouvantails sont celles montées de toute pièce par l’opposition qui ne fait plus effet sur les populations. Il faut donc passer par d’autres chemins pour assouvir leur désir.
En tout état de cause, comme les fois précédentes, cette intimidation non plus ne passera pas.

PAR CHRISTELLE KONE
Commentaires