Le premier Comité de pilotage du projet Groupes d’action rapides de surveillance et intervention au Sahel (GAR-SI) s’est tenu, la semaine dernière, au ministère de la Sécurité et de la Protection civile. C’était sous la présidence du représentant du ministre en charge de la Sécurité, le colonel major Ismaël Deh, en présence de l’ambassadeur de l’Union européenne (UE), Alain Holleville, du directeur du Projet GAR-SI Sahel, le général Francisco Espinosa Navas, et de nombreux invités.
L’ambassadeur de l’UE au Mali, co-président du Comité de pilotage du projet GAR-SI, a rappelé que les appuis existants de l’UE, à travers le Fonds européen de développement (FED), s’élèvent à 615 millions d’euros pour la période 2014-2020 (plus de 400 milliards de F cfa).
Alain Holleville n’a pas occulté les moyens nouveaux du Fonds fiduciaire d’urgence créé au Sommet de la Valette, ceux des missions EUTM et EUCAP Sahel Mali. Il a ajouté que l’UE est également très impliquée dans le Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Toujours, à en croire M. Holleville, l’UE, conformément à sa stratégie Sahel, adoptée en mars 2011, s’est engagée aux côtés des autorités maliennes, à soutenir les efforts menés dans le domaine de la sécurité et notamment à promouvoir, dans la région, et en particulier au Mali, une approche dite ‘’Sécurité et Développement’’.
De plus, le diplomate a expliqué que GAR-SI Sahel est un projet européen régional, assis sur l’expérience espagnole qui vise à contribuer à la stabilisation de la zone considérée, moyennant le renforcement des capacités opérationnelles des autorités nationales et l’amélioration du contrôle effectif du territoire. «Ceci à travers la création d’unités robustes, flexibles, mobiles, multidisciplinaires et autosuffisantes dans les pays du G-5 Sahel et au Sénégal.
Ces unités doivent être capables de faire face à tout type de menaces, y compris les menaces terroristes, la criminalité organisée et la traite des êtres humains, la lutte contre les atteintes à l’environnement et ayant la capacité de renforcer le contrôle des frontières clés», a précisé l’ambassadeur de l’UE au Mali.