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Violence en milieu scolaire: « Biya », bagarre à couteaux entre les élèves
Publié le vendredi 17 novembre 2017  |  Le Dénonciateur
Education
© aBamako.com par DR
Education : Affrontements entre militants de l`Association des Eleves Etudiants du Mali
Lundi 23 juillet 2012. Université des Sciences juridiques, et politiques de Bamako(USJPD) . Ces affrontements entre militants de l`AEEM sont dus a lélection du sécrétaire général du comité.
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Force est de constater que l’école malienne est en passe de devenir un lieu de délinquance de tout bord. Aujourd’hui, la crise scolaire est une réalité qui dépasse l’entendement des vrais éducateurs. Désormais, les élèves se bagarrent chaque jour avec des armes blanches, surtout des couteaux, système qu’on appelle « biya ». La question qui se pose aujourd’hui est de savoir ce qui a engendré ce comportement des enfants dans les établissements scolaire publics et privés.

Depuis plusieurs années, l’éducation au Mali a perdu toute sa valeur d’antan. Il ne se passe plus un seul jour que les élèves ne se bagarrent après les cours dans les écoles. Le plus complexe aujourd’hui, c’est la bagarre avec des couteaux qui s’intitule « Biya ». C’est-à-dire quand les élèves parlent de «biya», c’est qu’il y a bagarre avec couteaux.

Un comportement qui est en train de s’implanter dans la plupart des établissements scolaires publics et privés. Cette querelle appelée « biya » se fait entre les enfants de la 6ème, 7ème, 8ème et autres plus grands. Ainsi, pour les plus petits qui sont souvent des badauds.

Quand cette bagarre commence, c’est le sauve-qui-peut, et même souvent les directeurs et responsables d’écoles n’y peuvent rien. Signalons que c’est une situation complexe par laquelle l’école malienne est en train de former des futurs délinquants et criminels. Les parents d’élèves, les responsables d’écoles et les autorités sont tous interpellés sur la dangerosité et la gravité de ce type de bagarre qui frise avec l’animosité. Il faut dire que les parents envoient leurs enfants pour apprendre à l’école, et il est incompréhensible de voir que ceux-ci retournent bornés,
sans connaissance et le pire, avec des comportements criminels.
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