Les membres de la commission d’organisation de l’édition spéciale de la biennale artistique et culturelle à Bamako sont à pieds d’œuvre chaque jour pour sa réussite. Et, cela sous la vigilance et la surveillance du ministre de la Culture, N’Diaye Ramatoulaye Diallo, une dame qui incarne aujourd’hui la culture malienne et s’engage pour sa promotion et son innovation. Et ce n’est pas tout, le ministre Rama Diallo monte au créneau pour que les artistes maliens vivent de leur travail et cela dans de bonnes conditions. D’où l’adoption du projet de loi sur le régime de la propriété intellectuelle et des droits d’auteur et droits voisins des droits d’auteur par le Conseil des ministres du 9 mars 2016.
Par ailleurs, à cause de la crise et l’insécurité que notre pays traverse depuis 2012, la biennale qui a fait son grand retour, il y avait trois ans, n’a pas pu se ternir comme prévu à Mopti. Alors que de l’importance de ce grand évènement culturel et artistique de notre paysn’est un secret pour personne. C’est dans ce sens que le Ministère de la Culture, N’Diaye Ramatoulaye Diallo a initié la tenue d’une édition spéciale de la biennale à Bamako. Depuis, elle a eu à faire des rencontres avec les acteurs, et la Commission d’organisation pour s’imprégnerà tout moment de l’état d’avancement des choses. En effet, il est à révéler qu’à l’heure actuelle, l’organisation se tient bien à Bamako et dans les différentes régions.
Ainsi, pour la réussite de cette édition, les artistes ne sont pas en marge et surtout les anciens de la semaine nationale de la jeunesse et de la biennale culturelle et artistique. C’est pourquoi, lors de leur rencontre dans le mois d’octobre passé avec le ministre, ils ont exprimé leur allégresse.
« J’étais à Koutiala et c’est à 3 h du matin que je suis venu pour pouvoir participer à cette rencontre importante que je qualifie ainsi. Nous les anciens, nous savons l’importance cruciale de la biennale et là depuis la semaine nationale de la jeunesse. Nous pouvons dire sans nous tromper que la personnalité que nous avons aujourd’hui, c’est grâce à la biennale. Elle nous a formé et nous a façonnés. Cette édition doit permettre aux jeunes générations de découvrir le rôle de la biennale dans leur carrière artistique. J’ai commencé ma carrière musicale depuis le bas âge et c’est la semaine nationale de la jeunesse et la biennale qui m’ont fait à son temps un guerrier de la musique malienne. Je demande à la jeune génération de s’intéresser à cette activité culturelle et artistique qui est en réalité un canon de la paix et de la cohésion sociale. C’est la biennale qui permet le brassage socio-culturelle et artistique, et, c’est une école pour les participants. Alors, je demande aux autorités d’aller au tréfonds du pays pour découvrir les futurs talents culturels et artistiques », nous a livré Abdoulaye Diabaté.
Naini Diabaté a dit ceci : « Nous avons commencé notre carrière à travers la biennale. Nous étions formées pour participer au concours inter-quartiers, ensuite inter-communaux jusqu’à la biennale proprement-dite ; alors c’était une vraie école de formation pour nous. Aujourd’hui, l’actuel ministre de la Culture, N’Diaye Ramatoulaye Diallo se bat constamment pour le retour de cette biennale d’où la tenue de cette édition spéciale à Bamako. Je demande aux jeunes de ne pas laisser filer les opportunités de la biennale car c’est un lieu de savoir et savoir-faire. C’est pourquoi, je recommande une compétition entre nous les anciens de la biennale et les jeunes qui vont participer à cette biennale ».
Quant à Haira Arbi et Kardjigué Laïco Traoré, ils ont aussi narré ce qu’ils savent de cette activité depuis son avènement dans notre pays et le rôle qu’elle a joué pour la paix et la cohésion sociale.
Retenons que cette édition spéciale à Bamako qui se tiendra du 24 au 31 décembre 2017 prochain enregistrera d’énormes innovations, notamment la participation des handicapés et des maliens de l’extérieur qui vont tous prouver leur savoir et leur savoir-faire.