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Soumaïla Cissé à la conference de l’URD: « Le Mali se meurt.. »
Publié le lundi 20 novembre 2017  |  L’aube
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence nationale de l’URD
Bamako, le 19 novembre 2019 l`URD a tenu sa Conférence nationale au palais de la culture
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L’Union pour la République et la démocratie (URD) a tenu le samedi dernier les assises de sa conférence nationale. Occasion pour le président du parti, Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition de faire un réquisitoire sévère sur l’Etat actuel du Mali : ‘’notre pays se meurt petit à petit’’ a-t- il affirmé.

Le samedi dernier, la grande famille de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) s’est retrouvée au palais de la culture de Bamako, pour prendre part aux assises de la 8è conférence ordinaire du parti. La rencontre, placée sous le thème « Restaurer l’espoir » a vu la participation des délégués venus des comités, sous sections et sections des six communes du District et de l’intérieur du pays.

La rencontre a été l’occasion de prouver la grande santé d’une formation politique qui affiche son ambition d’être une alternative pour la présidentielle de 2018. A l’ouverture des travaux, un film de 45 minutes retraçant les quatre ans de la gouvernance du président Ibrahim Boubacar Keita, a été projeté. Et de nouveaux adhérents, provenant de plusieurs partis politiques, ont adhéré officiellement au parti.

Soumaïla Cissé, président de l’URD et non moins chef de file de l’opposition, a salué les militants et militantes pour leur engagement sans faille. Il n’a pas oublié de souhaiter la bienvenue à tous les nouveaux militants qui regagnent chaque jour le parti. A ces derniers Soumi a tenu à dire une chose : «Vous arrivez dans un parti où il n’y a ni anciens militants, ni nouveaux militants, mais des militants tout court».
Une force de veille

Dans son discours, Soumaïla Cissé a évoqué également la situation sécuritaire du pays et insisté sur l’accord de paix, qui n’arrive toujours pas à offrir à notre pays, à notre peuple, la paix à laquelle il aspire tant. «Malgré la signature d’un accord de paix entre le gouvernement et les groupes armés, la paix ne s’est pas installée, la réconciliation est loin, l’insécurité fait chaque jour des victimes sur l’ensemble du territoire», a déclaré Soumaïla Cissé. Qui a affirmé sans équivoque la position de : l’URD, qui exige une mise en œuvre équilibrée de l’accord, dans le respect de la constitution, de l’équité, de l’intégrité du territoire; et dans l’esprit d’’inclusivité’ totale de toutes les populations maliennes. Au sujet des autorités intérimaires (NDLR : installés dans les régions du nord,) l’URD, dira Soumi, ne cautionnera jamais un texte qui jure avec la constitution du Mali. L’URD, a-t-il tenu à préciser, n’acceptera jamais une interprétation erronée de l’accord de paix, qui libérerait l’administration des communes en livrant les régions du nord et les populations, à des groupes armés. S’exprimant toujours sur la situation sécuritaire, Il déplore l’absence de l’Etat dans plus d’une centaine de localités du centre et du nord faisant ainsi plané sur le pays un risque de partition et d’affrontement intercommunautaire.

Sur la gouvernance actuelle, le président de l’URD n’a pas mâché ses mots « Notre pays se meurt à petit feu. Tous les secteurs d’activité sont touchés. La corruption est endémique, la gestion clanique du pouvoir défraie chaque jour l’actualité. .Le chômage et l’exode des jeunes angoisse chaque famille malienne » s’indigne Soumaïla Cissé.

Concernant, la cherté de la vie, le président de l’URD a déploré l’inertie du régime actuel face à la souffrance des Maliens. A l’en croire, le président de la République n’a aucune solution de sortie de crise. En plus, il a dénoncé la gestion actuelle du pays. Pour l’honorable Cissé, les Maliens sont meurtris, la démocratie est fracturée, les promesses restent sans suite, la corruption est devenue monnaie courante et les autorités peinent à mobiliser et à créer les opportunités.
Pour les élections communales, régionales et du district de Bamako, Soumaïla a dit ceci : « Nous n’avons pas de prise pour la date, mais notre rôle est d’attirer l’attention des autorités sur les conséquences d’une élection prématurée en cette période ou le pays est pleine crise et que l’insécurité est toujours d’actualité. Une élection dans cette condition sans les réfugiés et sans certaines parties du pays sera un gros risque de la part du gouvernement ».
Mémé Sanogo
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