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Report des finales de la coupe du Mali : Ils ont humilié la République !
Publié le lundi 20 novembre 2017  |  Les Echos
Passation
© aBamako.com par A S
Passation de service à la FEMAFOOT entre Boubacar Baba Diarra et Mamoutou Touré dit "Bavieux"
Le président sortant de la FEMAFOOT, Boubacar Baba Diarra a passé le témoin à Mamoutou Touré di Bavieux, le 11 Octobre au siège de la FEMAFOOT.
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Le journal les Echos a vu juste. Mercredi 15 novembre, votre quotidien annonçait le report de la finale de la de la 57è édition de la coupe du Mali de football. L’incertitude s’est transformée à une réalité. Parce que des responsables à divers niveaux ont saboté et humilié le pays et son football.
Les finales de la 57è coupe du Mali Messieurs et 6è édition des Dames n’ont pas eu lieu, samedi 18 novembre 2017. Elles ont été reportées à une date ultérieure. Si certaines rumeurs, notamment de la Fémafoot avaient évoqué que le report a été demandé par la présidence de la République parce que le président Ibrahim Boubacar Keïta a une autre activité dans l’après midi du samedi et ne peut donc être présent au stade Modibo Keïta pour présider la finale, il n’en est rien. Puisque les saboteurs de la République avaient leur agenda avec en mire :« Il faudrait même faire les finales sans le ministre des Sports ». Les saboteurs de la République à savoir des ministres dont celui des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale, des personnes du secrétariat général, de la présidence, de la Primature, de l’assemblée nationale et le secrétaire général de la Fémafoot, se sont illustrés en humiliant la République.

Primo, tout est lié à la maladresse du secrétaire général de la Fémafoot, Ségui Kanté en complicité avec des gens tapis dans l’ombre au sommet de l’Etat qui a mis en mission des éléments du protocole de la République avec les éléments du candidat Mamoutou Touré. En effet, le secrétaire général de la Fémafoot en absence du Comité exécutif (voir lettre de la Fifa) est le seul interlocuteur pour gérer les affaires courantes du foot comme les finales de coupe du Mali en collaboration avec le ministère des Sports. Le secrétaire général n’accède pas à cette requête à cause de sa partialité. Pire il implique le camp Mamoutou Touré « Bavieux » dans l’organisation des finales de la Coupe nationale.

Le Département n’a donc pas apprécié ce état de fait, le directeur national des Sports et de l’éducation physique n’a pas apprécié le comportement de Ségui Kanté. A quelques jours avant les finales, le directeur national des Sports et de l’éducation physique, Brahima Fomba interpelle dans son bureau Ségui. Ce dernier sous les feux des critiques s’évanouit et perd connaissance.
Il est reproché au secrétaire général de la Fémafoot de n’avoir pas joué correctement son rôle de neutralité. Le Département des Sports reproche aussi au secrétaire général de la Fémafoot d’avoir choisi son camp. Il n’en fallait pas plus pour énerver Fomba qui avait déploré les démarches du secrétaire général sous la pression de certaines personnes. Il a alors mis en garde son hôte. « Avec ce que tu es entrain de faire, les finales risquent de ne pas être disputées.
Face à la situation, le Djoliba a décidé de ne pas prendre part à la finale tant que Mamoutou Touré «Bavieux» est impliqué dans l’organisation. La décision a été prise, le vendredi 17 novembre, au cours d’une assemblée générale à Hérémakono, le domaine du Djoliba.
Secundo, le fameux programme du Protocole de la République

En décidant d’organiser la finale du samedi sans le ministre des Sports. Quelle crédibilité doit-on accorder au ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale ?
Aucune ! A leur place, la présidence de la République tout comme le ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale, ne devrait s’engager dans un jeu pareil.
Le programme du Protocole de la République truffé de la partialité du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale pour organiser les finales en lieu et place du ministre des Sports, est une insulte à la République.

Comment se fait-il qu’un ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale utilise les forces de l’ordre et d’autres éléments qui sont loin de son ressort. Que le président de la République descende sur la pelouse pour résoudre ce problème. L’acte du ministre Abdoulaye Diop prouve aux yeux de l’opinion national que le monde sportif est un danger. Cela n’existe dans aucune République, surtout qu’il s’agit d’un ministre qui doit faire la promotion internationale d’un pays. C’est une incurie et nous sommes plus dans une République normale mais bananière que le président de la République doit mettre fin à cette incurie. Voilà pourquoi malgré la présence de la Minusma, les forces Barkhanne et la dernière G5 Sahel au chevet d’un pays mais que le problème reste sans solution. Face à cette incurie, le peuple souverain doit se soulever contre un Département qui a d’autres missions que celles-ci.

Pour donner l’image d’un football malien en paix aux yeux des instances internationales, après sa missive, le ministre des AECI, Abdoulaye Diop a pris la décision sans en avoir informé le ministre des Sports en complicité avec des personnes de la présidence de la République pour organiser la finale de la coupe du Mali. Face à cette situation qualifiée d’incurie, le chef de l’Etat informé dès son arrivée vendredi soir, a demandé le report de l’événement.

Par rapport à la situation actuelle, la sagesse et la bonne foi voudrait que la présidence de la République (service du Protocole), s’adresse directement au ministre des Sports pour les problèmes sécuritaires et autres détails. Mais comme ces gens ont choisi bien avant l’assemblée générale de la Fémafoot, leur camp, se sont adressés directement à « leur bureau fédéral ».
L’analyse qui suit cette incurie du ministre des AECI à travers la présidence de la République, reste qu’il ne pouvait en aucun cas appelé « le chat par son nom » pour deux raisons fondamentales qui restent politiques.

Ne pas aller à l’en contre du ministre des Sports pour jouer la finale avec une prise de position pour un candidat qui est loin d’être reconnu par les instances de la chose. Et aussi un manque de la solidarité gouvernemental à qui le président de la République s’est engagé face à la situation du pays.

Jamais un ministre des Affaires n’a eu à vivre ce scénario étant donné qu’un ministre des Sports est en exercice, Abdoulaye Diop a été le premier. « On ne déshabille pas un Roi en public ».
Face à ce jeu, le ministre des Sports a pris toutes ses responsabilités face au candidat Mamoutou Touré et les sbires de la présidence de la République ainsi qu’au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.

Exacerbé par les agissements du camp Bavieux et la tentative maladroite de la Présidence de la République et le MACI à prendre en otage la fête de notre sport roi, le Département des Sports a pris le taureau par ses cornes. Il a informé le chef de l’Etat qui a pris sa décision avec l’annulation des finales à une date ultérieure.

Qui a impliqué le candidat Mamoutou Touré et son groupe à l’organisation de la finale de la coupe du Mali avec la présidence de la République ?
Pourtant les quarts et les demis finals se sont bien déroulés sans leur implication.

Toute chose qui a suscité des réactions effarantes, tant chez le public sportif, que chez des observateurs. Et qui est à l’origine du report de la fête nationale du football malien. Pour toutes ses raisons, les responsables d’en haut et d’en bas ont simplement humilié la République et son sport roi.
Boubacar Diakité dit Sarr
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