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Grand meeting du "Collectif des Associations An tè, A Banna" le samedi prochain à Bamako « Il faut aujourd’hui se lever sinon le pays va droit dans le mur»
Publié le mardi 21 novembre 2017  |  Le Républicain
Marche
© aBamako.com par FS
Marche de la plateforme Antè a bana contre la révision constitutionnelle
La marche de la plateforme Antè a bana contre la révision constitutionnelle a eu le samedi 15 Juillet 2017.
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Après avoir réussi à faire reculer le pouvoir sur le projet de révision constitutionnelle en aout dernier, la Plateforme « An tè A Banna-Touche pas ma constitution » s’est assignée une nouvelle mission : demeurer un rempart pour le Mali. C’est tout le sens du combat du "Collectif des Associations An tè, A Banna" qui organise un grand meeting le Samedi 25 novembre 2017 à la pyramide du souvenir de Bamako.

Ce grand meeting, selon les leaders du collectif, vise à mettre en débat démocratique les différentes questions qui font que si rien ne fait aujourd’hui, « le Mali, va droit dans le mur ». Il s’agit, disent-ils, de l'insécurité galopante, l'incapacité du pouvoir à mettre fin à l'escalade de la violence, la nécessité d'élections libres, transparentes et crédibles et les dérives de la gouvernance du régime actuel.
La veuille citoyenne et démocratique de la Plateforme « An tè A Banna » est- elle aujourd’hui en marche après son combat contre la révision constitutionnelle?

Le "Collectif des Associations An tè, A Banna" en est convaincu. Après plusieurs rencontres de ses membres, le Collectif a décidé d’organiser un grand meeting le Samedi 25 novembre 2017 à partir de 09h00 à la pyramide du souvenir. « L’initiative se propose de mettre en débat démocratique les questions suivantes : l'insécurité galopante : trop de morts, trop de sang qui coule, l'incapacité du pouvoir à mettre fin à l'escalade de la violence, la nécessité d'élections libres, transparentes et crédibles, les dérives de la gouvernance du régime actuel : Dilapidation des ressources, la corruption, le gaspillage, l'injustice, etc. », explique, dans un communiqué daté du 17 novembre dernier, le Collectif. Selon Ibrahima Kébé, le porte-parole du collectif, les associations membres du collectif, ont décidé de prendre leurs responsabilités pour relever les défis auxquels le Mali est confronté.

Le pays est, dit-il, aujourd’hui humilié. « Le régime n’arrive pas à faire face à l’insécurité, à garantir la paix et la stabilité. Il n’arrive pas à protéger les populations civiles et militaires. Il y a trop de sang qui coule, trop de morts. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés. Nous avons décidé de nous dresser de toute notre taille pour véritablement continuer la lutte après celle remportée lors du débat de la révision constitutionnelle », indique Ibrahim Kébé.
Indifférence des autorités du pays ?
Pour le Dr Etienne Fakaba Sissoko, leader du "Collectif des Associations An tè, A Banna", leur mobilisation prochaine s’explique par l’indifférence des autorités face aux problèmes des Maliens.

C’est compte tenu de la situation du pays que nous nous mobilisons, soutient-il. Aujourd’hui, ajoute l’économiste, nous sommes dans un pays où le sentiment d’être en sécurité est devenu un luxe. « Il y a une indifférence des autorités face à la recrudescence de l’insécurité. Nous dénonçons le silence coupable du gouvernement. Les gens meurent partout. C’est quelque chose d’inacceptable. Nous allons sortir pour dénoncer cet état de fait. Sans oublier qu’il n’y a aucune suite aux différents rapports du vérificateur général. La mauvaise gouvernance gagne du terrain. Nous ne pouvons pas continuer à voir nos ressources publiques dilapidées impunément ». Il faut aujourd’hui, de l’avis du Dr Etienne Fakaba Sissoko, se lever et prendre notre destin en main.

A l’économiste d’énumérer ce qu’il qualifie de « dérives dictatoriales d’un gouvernement, qui est aux abois » : la fermeture de la radio Kayira, l’interpellation de journalistes, les interdictions de manifestation à travers tout le pays sous prétexte d’état d’urgence, l’impréparation des élections présidentielles à venir… Selon lui : « Il faut aujourd’hui se lever sinon le pays va droit dans le mur, Lors du meeting du samedi prochain, il s’agit véritablement de mettre en débat démocratique et populaire toutes ces questions pour que les populations viennent et donnent leur avis par rapport à la gestion du pays. »
Madiassa Kaba Diakité
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Incarcération de Mamadou Sidibé, responsable de la Plateforme « An tè, A Banna"
Ses camarades dénoncent « un emprisonnement politique »

Dans sa déclaration du lundi 13 novembre 2017, le Collectif des associations Antè, A Bana s’est insurgé contre l’incarcération de Mamadou Sidibé, un des principaux responsables la Plateforme Antè A Banna. Selon le Collectif, leur camarade est tombé dans un piège tendu par un agent stipendié de la police qui cherche depuis juin dernier à discréditer et à détruire la Plateforme Antè, A Bana avec la bénédiction d’une frange de la dite plateforme. « Le Collectif regrette que des responsables associatifs et politiques soient tombés dans une telle manipulation qui n’a pour conséquence que le sabordage de Antè Abanna. ».

Mamadou Sidibé est incarcéré à la prison centrale de Bamako depuis le 27 novembre 2017. Selon ses camarades de la Plateforme, il est maintenu en détention malgré la décision de liberté provisoire rendue par le juge lors de l’audience du mardi 07 novembre 2017. « Le Collectif estime que Mamadou Sidibé est un prisonnier politique et demande sa libération immédiate », lit-on dans la déclaration du collectif. Selon le Dr Etienne Fakaba Sissoko, l’incarcération de Mamadou Sidibé, est purement politique. « C’est une question politique pour nous dans la mesure où le juge a ordonné sa mise en liberté provisoire et que le procureur refuse. Dès cet instant là ça devient un combat politique.

Et nous allons le traiter comme tel. On ne peut pas continuer à emprisonner injustement des gens parce qu’ils font parti d’un mouvement populaire, un mouvement qui dérange le régime. Dans les jours à venir, nous allons voir les actions qu’il faut mener pour réclamer sa libération », explique Dr

Etienne Fakaba Sissoko
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