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Mali: une réunion internationale sur la présidentielle et la sécurité
Publié le vendredi 19 avril 2013  |  AFP




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BAMAKO, 19 avr 2013 (AFP) - Une réunion internationale s’est ouverte
vendredi à Bamako pour évaluer les préparatifs de l’élection présidentielle
prévue en juillet au Mali et la sécurité dans le nord d’où une intervention
militaire dirigée par la France a chassé les groupes islamistes armés qui
occupaient cette vaste zone.
C’est la quatrième rencontre du groupe de suivi et de soutien au Mali, un
cadre qui regroupe des organisations comme l’Onu, l’Union africaine (UA) et
la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao).
Elle se tient jusqu’à vendredi soir, en présence de l’envoyé spécial de
l’Onu pour le Sahel, l’ancien Premier ministre italien Romano Prodi, du
représentant spécial de l’Union européenne (UE) pour le Sahel, le Français
Michel Reveyrand de Menthon, du commissaire à la Paix et la sécurité de l’UA
Ramtane Lamamra et du président de la commission de la Cédéao, Kadré Désiré
Ouédraogo.
"La tenue de l’élection (présidentielle) permettra de donner à ce pays un
président élu. L’élection présidentielle est planifiée pour juillet prochain.
C’est un défi colossal. Le gouvernement malien le sait", a déclaré le
président malien, Dioncounda Traoré, à l’ouverture.
Des participants ont, sous couvert de l’anonymat, déclaré à un groupe de
journalistes, dont l’AFP, qu’une présidentielle au mois de juillet serait
"très difficile à réaliser".
Aucune date précise n’a encore été fixée pour ce scrutin présidentiel au
Mali où un coup d’Etat militaire avait renversé en avril 2012 le régime du
président Amadou Toumani Touré.
Les autorités de transition de Bamako se sont engagées à organiser une
présidentielle en juillet sous la pression de la communauté internationale, en
particulier de la France dont l’armée intervient au Mali depuis plus de trois
mois, dans le cadre d’une coalition internationale qui a quasiment chassé du
Nord les islamistes armés liés à Al-Qaïda qui ont occupé cette partie en 2012.
"Notre guerre ne saurait être ouvrir le feu sur nos compatriotes. Le
gouvernement sera particulièrement exigent sur le respect des droits de
hommes. Les personnes qui vont transgresser cette règle, répondront devant les
juridictions nationales et internationales", a dit M. Traoré, en allusion à
des exactions attribuées à des militaires maliens contre des populations du
nord du Mali.
sd/mrb/jlb

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