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Santé publique : Une semaine pour réduire tétanos néonatal et maternel
Publié le mardi 21 novembre 2017  |  L’Indicateur Renouveau
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Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a lancé hier à Ouéléssébougou, à 74 km de la capitale, la campagne nationale de vaccination contre le tétanos néonatal et maternel (TMN). Il s’agit de contribuer à l’augmentation du taux de couverture du TMN par l’information et la négociation des populations en faveur de la vaccination des enfants et des femmes de 15 à 49 ans contre le tétanos.
Durant une semaine, du 20 au 26 novembre, se déroulera sur toute l’étendue du territoire, la campagne de vaccination contre le tétanos néonatal et maternel TMN). La cérémonie de lancement était présidée par le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr. Samba Ousmane Sow.



Au Mali, le tétanos néonatal constitue un mal silencieux. Il touche une frange de la population à laquelle peu d’attention est accordée souvent, il s’agit des nouveau-nés dont le décès passe très souvent inaperçu. Facilement évitable, sa cause est liée à des soins non hygiéniques du cordon ombilical. Le tétanos constituait et continue de nos jours d’être un fléau dans plusieurs pays. En 1988, il était responsable d’environ 800 000 décès de nouveau-nés et plus de 90 pays avaient une incidence plus élevée que la norme au niveau de leurs districts. Il représente la cause de 14 % des décès des enfants de moins d’un mois au monde.

Le chef du village de Ouéléssébougou, Baba Samaké, a remercié le gouvernement pour le choix porté sur sa localité. Il a reconnu l’importance de cette campagne qui a beaucoup contribué beaucoup à la diminution du taux de contamination. Le tétanos, dira-t-il, a fait beaucoup de décès avant l’avènement de la vaccination.

Yaya Sangaré, maire de la Commune rurale de Ouéléssébougou, a invité le ministre à la dotation des centres de santé d’équipements adéquats et la mise en disposition du CS-Réf d’un médecin traumatologue pour la prise en charge des cas d’accidents, très fréquents à Ouéléssébougou vu sa position sur l’axe Bamako-Sikasso.

Félix Ackebo, représentant adjoint de l’Unicef, a informé qu’actuellement 402 pays ont éliminé le TMN sur 593 qui étaient en danger en 1999.

“Pour bien grandir, l’enfant a besoin de naître en bonne santé et cela ne pourra être possible que si sa mère était en bonne santé tout le long de la grossesse et si l’accouchement s’est déroulé dans de bonnes conditions d’hygiène et a été assisté par un personnel qualifié capable de gérer efficacement les éventuelles complications”, a souligné M. Ackebo.

Pour le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, le tétanos maternel est attribuable à des pratiques insalubres pendant l’accouchement ou un avortement clandestin. Et d’ajouter que le nombre de décès en 2002 était estimé entre 15 000 et 30 000 cas au monde. “Les deux dernières années, notre pays a enregistré 14 cas de tétanos néonatal, dont 7 entre la première et la 44e semaine. Le dernier cas de tétanos enregistré dans le district de Ouéléssébougou date du 4 juin 2010 dans le Cscom de Bénéko. Le taux de couverture en VAT2 est supérieure 50 %, le taux d’accouchement à 72 %. C’est le lieu de féliciter les équipes socio-sanitaires du district de Ouéléssébougou pour les efforts conjugués afin d’aboutir à ces résultats”, a indiqué le MSHP.

La campagne, dira-t-il, se déroulera dans 33 districts sanitaires à haut risque et concernera 1 791 942 femmes en âge de procréer. L’opération mobilisera 8496 agents et vaccinateurs, 2 064 180 doses de vaccins pour un coût total estimé à 183 349 863 millions entièrement financé par l’Unicef.

“Ces districts sélectionnés à partir de critères précis se répartissent dans toutes les régions du pays excepté Bamako et Taoudenit”, ajoutera M. Koné. A l’en croire, l’objectif d’élimination du TNM auquel le Mali a adhéré remonte en 1988 par l’OMS et 1990 au Sommet de l’enfance. “La stratégie approche à haut risque consistant à administrer au moins deux doses d’anatoxine tétanique (TT) à toutes les femmes en âge de procréer vivant dans des district jugés à haut risque a été prônée”, a annoncé le représentant du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique.

Il a touché les efforts consentis par notre pays dans le cadre de la lutte contre ce fléau. Il s’agit surtout de l’élaboration et de la mise en œuvre du plan d’élimination 2002-2005 qui a concerné tous les cercles du pays exceptés les communes du district de Bamako jugés alors avoir un taux d’accouchement assisté satisfaisant. Il s’agissait à travers cette politique sanitaire de faire la promotion de l’accouchement propre, la vaccination des femmes enceintes en Pev de routine, l’organisation de campagnes de vaccination avec l’anatoxine tétanique en deux tours suivies d’une campagne de rappel des femmes en âge de procréer.

Il a, au nom du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, remercié tous les partenaires techniques pour leur accompagnement aux côtés du gouvernement pour le mieux-être de la population, particulièrement l’Unicef pour le succès de la campagne. Pr. Samba Ousmane Sow a invité la population à coopérer.

En réponse au maire sur les équipements et le renforcement du personnel, le ministre Samba O. Sow l’a assuré des dispositions urgentes pour satisfaire les besoins exprimés courant 2017-2018.

Ousmane Daou

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