C’était le lundi 13 novembre 2017, à l’hôtel Maeva de Bamako qu’a eu lieu la cérémonie d’ouverture des journées de concertation autour du projet de la loi portant institution du régime d’Assurance Maladie Universelle au Mali (RAMU). Placée sous la présidence du Ministre de la Solidarité et de l’Action Humanitaire, Hamadoun Konaté et en présence de plusieurs cadres.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale de protection sociale, notamment en ce qui concerne la couverture des risques maladie, le Gouvernement malien a mis en place un certain nombre de dispositifs qui sont, entre autres, l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et du régime d’Assurance Médicale ( RAMED), la promotion des Mutuelles de santé, l’octroi de certaines gratuités et autres avantages catégoriels, de même que la prise en charge de certaines pathologies, constituent, à ce jour, les principaux dispositifs en place.
Malgré la mise en place de ces dispositifs, force est de reconnaître que la couverture maladie effective pour l’ensemble de la population reste un défi majeur à relever. De ce constat, le Gouvernement a préconisé la mise en cohérence et le passage à échelle de ces différents défis pour parvenir à l’instauration d’un régime d’Assurance Universelle (RAMU) à l’horizon 2018.
L’opérationnalisation du Régime d’Assurance Maladie Universelle constituera un tournant déterminant dans le processus de mise en place d’un système qui devra généraliser le tiers payant pour tout acte et autre service de santé. «C’est en cela qu’il contribuera à l’amélioration de l’accessibilité financière et du taux d’utilisation des services de santé pour toutes les catégories de la population», a indiqué le Ministre Hamadoun Konaté.
Pour lui, l’Assurance Maladie Universelle présente au moins deux grands atouts quant à l’accès de la population aux services de santé.
D’une part, elle met en cohérence l’ensemble des dispositifs existants et les optimisant par l’offre d’un panier de service de base attractif pour toute la population sans distinction de redevenus, de catégories sociales, de lieux de résidence ou d’antécédent pathologiques.
D’autre part, elle renforce la solidarité entre les différentes catégories sociales par une participation à son financement selon les niveaux de revenus respectifs, notamment pour celles assujetties aux régimes contributifs.
En fin, le Ministre a remercié les partenaires techniques et financiers pour leur engagement sans faille à la conception et à la mise en œuvre de nos politiques et programmes, en général, et en matière de santé, de développement social et de promotion de la famille en particulier.
Karamoko Dembélé