Oh rage, oh désespoir, oh vieillesse ennemi ! Qu’ai-je donc fait pour mériter tout cet affront ! Je ne retrouve pas ma feuille parmi mes pairs. Eux tous ont retrouvé leurs discours et l’ont lu avec satisfécit. Moi, président incontesté de mon pays, qu’est ce qui m’est arrivé ? Que deviendrai-je lorsque des opposants comme le petit monsieur sauront que j’ai oublié mon beau discours. Celui qui a été écrit avec la langue de Molière mélangé avec un peu de latin.
Je suis sûr, pardon j’étais sur que ce discours allait émerveiller toute une assistance car j’avais évoqué les vrais problèmes de mon pays, j’allais réellement signaler les vrais enjeux sécuritaires et stratégiques de mon pays et pourquoi pas du continent.
Mais je vous en prie chers compatriotes, nous qui fûmes avant les autres, n’en rajoutez pas encore à ma détresse, à mon humiliation, surtout en présence de ses 500 participants, acteurs régionaux et internationaux de plus haut niveau, autorités politiques et militaires, experts et universitaires, diplomates, représentants d’organisations internationales, de la société civile et du secteur privé. Non c’est trop, donnez moi mon mouchoir, mais rassurez- vous les sanctions vont tomber !!