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Tenue des scrutins du 17 décembre : L’impossible satisfaction des ex-rebelles
Publié le mercredi 22 novembre 2017  |  L’Indicateur Renouveau
Mahamadou
© RFI par DR
Mahamadou Djeri Maiga, vice-président du MNLA et sa délégation sont à Alger pour discuter des accords de paix, le 16 juillet 2014.
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Les ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) dénoncent une « logique unilatérale » du gouvernement « d’organiser les élections communales et régionales en convoquant le collège électoral sans discussions préalables avec les parties signataires (de l’Accord, ndlr) ». Dans un communiqué en date du 28 octobre, Ilad Ag Mohamed, porte-parole de la CMA, pointe du doigt la non prise en compte par le gouvernement de certains aspects politiques inscrits dans l’Accord, à savoir « l’opérationnalisation des Autorités Intérimaires, l’organisation du retour des réfugiés/déplacés, la révision des listes électorales, la relecture des lois portant libre administration et codes des Collectivités Territoriales et bien d’autres aspects y afférents ». La CMA a donc demandé un report de ces élections en attendant « la mise en place des conditions optimales, idoines et transparentes pour la tenue de ce rendez-vous décisif pour l’ensemble des populations ».
Abdourhamane Dicko, expert des questions de sécurité et membre influent de la société civile de la région de Gao, trouve que l’exigence du retour des déplacés et des réfugiés est “un argument de façade” car “ils ne reviendront plus tous au Mali pour diverses raisons. Conditionner alors des élections à leur retour, c’est décider délibérément de les prendre en otage”. Comme quoi, il est impossible de satisfaire les ex-rebelles.

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