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Changements climatiques : L’impératif de la concertation
Publié le mercredi 22 novembre 2017  |  La lettre du Mali
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Une importante frange de la population du monde entier est menacée par les réchauffements climatiques. Cette menace se traduit en partie par la déforestation, le surpâturage et la désertification.
Les changements climatiques constituent la menace la plus grave sur la terre. La réponse la plus récente donnée par la Communauté internationale est concrétisée par le “Plan d’action de Bali” en Indonésie en 2007. Il s’agit de l’atténuation, l’adaptation, le transfert de technologie et le financement. Au Mali, les dernières grandes sécheresses des décennies 1970 et 1980 ont compétemment perturbé le régime pluviométrique et agressé les écosystèmes à un point tel que la reconstitution des milieux n’est souvent plus possible. Les changements climatiques faisaient ainsi partie de la dynamique historique des milieux naturels et des sociétés. Mais depuis 50 ans les sécheresses deviennent plus longues et surtout plus fréquentes et ne permettent plus aux milieux naturels de se reconstituer. Pour préserver la nature, les autorités et les partenaires techniques et financiers et les médias sont appelés à conjuguer leurs efforts, pour trouver des solutions idoines à ce fléau du changement climatique.



Le plan d’action national des zones humides est mis en œuvre depuis novembre 2004, vise à contribuer à la conservation et à l’utilisation rationnelle des ressources naturelles des zones humides. C’est pourquoi la Gestion intégrée des ressources en Eau (Gire) a pris le bras le corps. Elle vise a favoriser la gestion et le développement coordonnés des ressources connexes, en vue d’optimiser le bien-être économique et social qui en résulte, de manière équitable, sans compromettre la durabilité des écosystèmes.

Appui de la GIRE avec les collectivités locales
La Gestion intégrée des ressources en Eau (Gire) inspire les États et les collectivités locales à travers les politiques mises en œuvre. De nombreux pays se sont dotés de nouvelles lois sur l’eau et de programmes nationaux de gestion intégrée, particulièrement dans les pays en développement. Selon le rapport l’UNEP, la Gire a enregistrée ces dernières années des progrès notables avec plus de 80 % des pays. La Gire appliquée à l’échelle de grands bassins fluviaux se trouve confrontée au pragmatisme des réalités de terrain. Car il s’agit de rendre la Gire opérationnelle à travers des programmes concrets.

Plus de 45 milliards de F CFA pour préserver les forêts et de la biodiversité
Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Keita Aida M’Bo dira que la politique forestière nationale et son plan d’action 2018-2022 ont été adoptés en conseil des ministres sur proposition du ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable. Le budget s’élève à 45 494 252 000 de F CFA sur les 5 ans à venir. La patronne du département de l’Environnement, a rappelé qu’après moult tentatives notamment en 1984 et 1996, la loi sur la politique nationale forestière a été adoptée en 2017 afin de préserver les ressources forestières du Mali. Elle a appelé tous les maliens à joueur pleinement contre le phénomène dans le but de la préservation des forêts maliennes et de la biodiversité.

La recette du directeur régionale des eaux et forêts du district de Bamako
Le DREF, commandant Ousmane Sidibé a rappelé que le Mali est un pays continental de l’Afrique de l’ouest faisant partie de la zone sahel. Les besoins essentiels des communautés maliennes sont satisfaits par les produits de la forêt. Il s’agit de l’utilisation du bois comme énergie (90% de besoins), le bois de service, le bois de sciage, la pharmacopée, et les besoins socioculturels.

“Les espèces végétales et animales sont une importance capitale dans la vie de l’homme. Le Mali a des potentialités végétaux et fauniques sur le territoire national”, a-t-il indiqué.

Le DREF de Bamako a expliqué que la biodiversité comprend toutes les espèces végétales et animales sur la terre, sur le territoire vivant dans leur diversité et dans leur registre.

Pour conclure, tous les acteurs doivent lutter contre le changement climatique, dont notre survie en dépende. Je lance un appel aux autorités et PTF d’appuyer sur tous les moyens la Gestion intégrée des ressources en Eau.

Cheick Hassane

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