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L’Essor N° 17412 du 15/4/2013

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Ligue des champions d’Afrique : Stade malien et coton sport, même combat
Publié le samedi 20 avril 2013  |  L’Essor




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Les deux équipes qui s’affrontent dimanche à Yaoundé, ambitionnent chacune d’accéder à la phase de poules pour la première fois de leur histoire

Ils étaient au début quatre clubs maliens à participer aux coupes africaines des clubs mais maintenant il ne reste plus qu’un seul, le Stade malien. Ce dernier affrontera Coton sport de Garoua, dimanche au Cameroun pour une place en phase de poules de la Ligue des champions (à l’instar du Stade malien, Coton sport est également le seul club camerounais encore en course sur la scène continentale). C’est dire que les deux équipes ont le même combat : sauver les meubles pour leur pays respectif en se qualifiant pour la phase de poules. En cas d’échec en Champion’s league, Stadistes et Cotonculteurs auront une deuxième chance avec le reversement en coupe de la Confédération. Mais au moment de s’affronter dimanche, les deux équipes n’auront qu’un seul et même objectif : se qualifier pour la lucrative Ligue des champions. Les pensionnaires de Sotuba qui ont quitté Bamako hier à destination de Yaoundé sont décidés à vaincre le signe indien cette année en devenant la première équipe à franchir le cap des huitièmes de finale. Car depuis la création de la nouvelle formule de la Ligue des champions en 1997, aucun club malien n’a réussi à atteindre la phase de poules. A maintes reprises Stadistes et Djolibistes ont atteint ce dernier tour, mais à chaque fois, ils ont trébuché sur la dernière marche. Le dernier échec en date du Stade malien remonte à l’année dernière où les Blancs se sont fait éliminer par Al-Ahly d’Egypte, futur vainqueur de la compétition. Après avoir remporté la première manche à Bamako (1-0), les Blancs ont ouvert le score en Egypte et étaient qualifiés jusqu’à dix minutes de la fin du match. Malheureusement, l’équipe encaissera, coup sur coup, trois buts dans l’ultime quart d’heure, laissant ainsi filer la qualification qui lui tendait les bras. Cette année sera-t-elle la bonne pour les pensionnaires de Sotuba ? S’il est prématuré de répondre à cette question, on peut s’autoriser à dire que tout reste possible pour notre représentant. Primo, le Stade malien a bien commencé cette campagne africaine en dominant Casa sport du Sénégal en aller-retour (2-1, 2-0). Secondo, l’équipe est invaincue en championnat national qu’elle domine de la tête et des épaules (13 points d’écart avec le deuxième du classement, le Réal) et tertio, le keeper-capitaine Soumaïla Diakité et ses coéquipiers peuvent compter sur l’expérience du coach Pascal Janin. En outre, notre représentant aura l’avantage de disputer le match retour à domicile. Sans minimiser la valeur des Camerounais et sans oublier que la dernière sortie des Blancs contre la J. A. a été laborieuse, nous le pensons sincèrement que les pensionnaires de Sotuba ont les moyens de franchir le cap de Coton sport. Si la qualification se joue sur deux matches, cette première manche s’annonce déjà très importante pour le Stade malien. Et à défaut de gagner à Yaoundé où se disputera la rencontre, les Blancs devront tout faire pour ramener au moins le point du match nul. Cela permettra à l’équipe de préparer le match retour avec sérénité et surtout de mettre la pression sur leurs adversaires comme au premier tour contre les Sénégalais de Casa sport. Depuis la qualification de leurs protégés, les supporters de Sotuba sont mobilisés et tous espèrent que le keeper-capitaine Soumaïla Diakité et ses partenaires répondront présents, dimanche au stade de Yaoundé. Pour le coach Pascal Janin et ses troupes, il s’agira de négocier au mieux ce match aller et chercher à marquer à l’extérieur. Depuis le coup d’envoi du championnat, l’attaque stadiste tourne avec une moyenne de 2 buts par rencontre (42 réalisations en 21 journées de débats) et on remarque que les Blancs ont marqué quatre buts au premier tour contre Casa sport. Certes, l’équipe sénégalaise évolue un ton en dessous de Coton sport présent sur la scène continental depuis plus d’une décennie. Mais quand on sait que le niveau du championnat camerounais n’est pas supérieur à celui de notre Ligue 1, on peut dire que le Stade malien a les moyens de rééditer le coup réalisé face à Casa sport. Une chose est sûre, avec des joueurs d’expérience comme Cheick Mohamed Cherif Doumbia, Souleymane Dembélé, Abdoulaye Sissoko, le keeper-capitaine Soumaïla Diakité, les Blancs ont le potentiel technique suffisant pour tenir tête à Coton sport, même à Yaoundé. Comme au premier tour, les pensionnaires de Sotuba devront d’abord chercher à maîtriser le jeu, c’est-à-dire, empêcher les Camerounais d’imposer leur rythme. Cela peut paraître difficile, mais si le métronome Cheick Mohamed Cherif Doumbia et son compère Mandala Konté jouent à leur meilleur niveau et si le duo d’attaque Mamadou Coulibaly-Abdoulaye Sissoko tourne à plein régime, les Stadistes peuvent parfaitement piéger leurs adversaires. En tout cas le coach Pascal Janin est confiant. «Bien sûr que la victoire contre Casa sport nous a donnés confiance. Aussi, ce succès nous donne des espoirs pour ce match contre le Coton sport. Contre Casa sport, nous avons prouvé que l’équipe peut marquer et qu’elle peut revenir au score. Cela est extrêmement important pour une équipe qui a des ambitions pour la Ligue des champions», souligne le technicien français. «Nos ambitions sont claires : c’est accéder à la phase de poules de la Ligue des champions, ajoute l’entraîneur stadiste. C’est avec cet état d’esprit que toute l’équipe travaille. Jouer la phase de poules de la Ligue des champions passe d’abord par ce match aller à Garoua. C’est un match très important pour la suite des opérations. Donc, nous partons au Cameroun pour faire un résultat, comme on l’a fait à Dakar. Le mot d’ordre est très clair : faire un résultat favorable. Certes, c’est un match de football et nous n’avons aucune idée sur cette équipe de Coton Sport, mais nous sommes confiants et persuadés que le Stade malien peut aller loin dans cette compétition», conclura Pascal Janin.

D. COULIBALY

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