Dans le cadre de l’exécution de la Composante 1 du Projet de renforcement des capacités des opérateurs africains d’assainissement par des partenariats d’apprentissage par pairs, l’Association africaine de l’eau (AAE) a organisé un atelier de formation sur «l’utilisation de la version adaptée de la boite à outil de gestion des boues de vidange (FSM Toolbox) et l’élaboration d’un diagramme de flux de matières fécales».
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée hier, à l’Hôtel Laïco El Farouk, sous la présidence du directeur général adjoint de la SOMAGEP, Abdramane Dembélé en présence du directeur des programmes de l’AAE, Simeon KENFACK.
Le présent atelier de deux jours, se tient en prélude aux 78èmes assises de l’Association africaine de l’eau, prévues pour la semaine prochaine. La formation se propose de renforcer les capacités du personnel des municipalités, des opérateurs d’assainissement et des consultants RASOP sur l’utilisation de la version adaptée de la boite à outil de gestion des boues de vidange et l’élaboration d’un diagramme de flux de matières fécales.
Dans le discours qu’il a prononcé, le responsable des programmes de l’AAE a souligné que la session permettra aux participants d’enrichir leurs capacités dans la maitrise de l’utilisation de la boite à outils de gestion de l’assainissement autonome et d’élaborer ou mettre à jour, de la manière la plus fiable possible, le diagramme des flux de matières fécales des villes dont ils ont la charge. Pour les experts de l’Association, l’accès aux services d’assainissement reste un défi majeur pour la plupart des pays africains et est aggravé par l’insuffisance de la qualité et de la couverture des services d’assainissement en raison des faibles compétences en matière de gestion, d’exploitation et d’entretien des systèmes d’assainissement. Cette situation, selon eux, est aggravée aussi par la croissance démographique rapide et une urbanisation incontrôlée. Ce qui fait que le péril fécal continue à persister dans ces zones.
«La session en cours résulte de la maturation d’un processus que le bailleur, la Fondation Bill et Melinda Gates, et nous, avons conçu afin de permettre, au terme du projet RASOP-Africa, à nos villes de se doter d’outils les plus innovants pour mieux gérer l’assainissement autonome et de disposer de diagrammes de flux de matières fécales avec des données fiables», a expliqué le directeur des programmes de l’AAE. Ces outils devraient bénéficier à tous les opérateurs africains du secteur, a t-il ajouté.
Le directeur général adjoint de la SOMAGEP, de son côté, a encouragé les participants à tirer le maximum d’avantages qu’offre la formation afin de parfaire leur niveau de maîtrise de ces outils. Il a renouvelé l’engagement de sa structure dans la recherche constante de solutions à l’accès des populations, notamment les plus pauvres, à un assainissement de qualité.