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La Cédéao précise son rôle et le calendrier dans le processus de transition au Mali
Publié le vendredi 27 avril 2012   |  RFI


Réunion
© Reuters
Réunion de chefs d`Etat ouest-africains sur Mali et Guinée-Bissau
Abidjan,26 Avril 2012 - Des chefs d`Etat de l`Afrique de l`Ouest ont entamé à Abidjan un sommet extraordinaire consacré aux crises au Mali et en Guinée-Bissau


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Les chefs d`Etat ouest-africains réunis en sommet à Abidjan ont annoncé ce jeudi 26 avril l`envoi d`une force régionale au Mali et en Guinée-Bissau pour « sécuriser » la transition dans ces pays déstabilisés par de graves crises politico-militaires. Au Mali, il s`agit d`aider à « sécuriser les organes de la transition et le gouvernement intérimaire en attendant que le processus arrive à son terme ». Selon des sources sur place, il s`agit également de « parer à toute éventualité » et notamment d`empêcher que les rebelles ne descendent encore plus au Sud. La durée de la transition est étendue à douze mois.

NOTRE DOSSIER SPÉCIAL MALI

Ce quatrième sommet de la Cédéao en un mois a fixé la période de la transition au Mali à un an, alors que la Constitution malienne donne au chef de l’Etat par intérim 40 jours pour organiser l’élection présidentielle.

Les dirigeants ouest-africains ont demandé aux militaires qui avaient pris le pouvoir le 22 mars de respecter totalement leur engagement de restaurer la légalité constitutionnelle et de se soumettre aux autorités civiles de la transition.

Dioncounda Traoré : «La Cédéao privilégie la voie du dialogue... mais elle n’a pas écarté l’éventualité d’une intervention armée»
Président de la transition malienne

La Cédéao a décidé d’aider au retour complet à une vie constitutionnelle normale et aussi, et surtout, d’aider le Mali à recouvrer la totalité de son territoire et reconstituer son unité nationale. Bien entendu, la Cédéao privilégie la voie du dialogue… mais elle n’a pas écarté l’éventualité d’une intervention armée… Douze mois est une durée indicative : plus la transition sera courte, mieux cela vaudra...

Écouter (00:49)


27/04/2012 par Stanislas Ndayishimiye

L`intégrité territoriale du Mali réaffirmée

Concernant les rébellions du nord, qui contrôlent les deux-tiers du pays, le sommet de la Cédéao de ce jeudi a dénoncé leur «occupation continue de la région de Kidal, de Gao et de Tombouctou». Les quinze pays de l`organisation ouest-africaine ont réaffirmé «leur attachement à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali». Ils ont aussi plaidé une nouvelle fois pour la négociation entre les autorités de transition et les rebelles, avec la médiation du président burkinabè Blaise Compaoré, qui sera désormais épaulé par son homologue du Nigeria, Goodluck Jonathan.

Concernant la force ouest-africaine, qui devrait compter au moins 3000 hommes, aucune date n’a été fixée pour son déploiement au Mali. Sa première mission sera de sécuriser les autorités de transition, mais pas de combattre les rebelles du Nord. Selon des sources au sommet de la Cédéao, la force en attente est sensée «parer à toute éventualité» et notamment empêcher que les rebelles ne descendent encore plus au sud. Le MNLA précise que cela n`a jamais été son intention.

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