Ibrahim Boubacar Keïta, ex-Premier ministre malien, est le favori du Niger et de la France pour le futur scrutin présidentiel dans le pays.
A l’instar de la France, le Niger juge indispensable la tenue d’un scrutin présidentiel au Mali dès le mois de juillet prochain, échéance prématurée aux yeux de la quasi-totalité des analystes indépendants.
"C’est le seul moyen, argue un proche du chef de l’Etat nigérien, Mahamadou Issoufou, de neutraliser enfin Sanogo." Référence au capitaine Amadou Haya Sanogo, "cerveau" du putsch de mars 2012, dont les foucades continuent de peser lourdement sur l’échiquier politique bamakois.
Le favori de Niamey? Ibrahim Boubacar Keïta, alias "IBK". Au Niger comme à Paris, on estime que l’ancien Premier ministre apparaît, fût-ce "par défaut", comme le meilleur candidat. "Impossible, souligne-t-on dans l’entourage d’Issoufou, de faire émerger en trois mois un homme neuf."