Société3ème session du comité national de pilotage du projet de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS)
La salle de conférences de la DFM du ministère de l’Agriculture a servi de cadre le jeudi 23 novembre 2017 à la tenue de la troisième session du Comité national de pilotage du projet de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle (P2RS). Présidée par M. Abdoulaye Hamadoun, secrétaire général du ministère de l’Agriculture, la rencontre s’est ouverte en présence des autres membres du Comité.
A noter qu’au cours de cette session, les responsables en charge du Projet ont examiné, entre autres, le projet et programme de travail et le budget annuel 2018, pour enfin formuler des recommandations visant à l’amélioration de la mise en œuvre du projet. Ainsi, pour le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, M. Abdoulaye Hamadoun, l’année 2018 est considérée comme celle du démarrage effectif des activités du projet sur le terrain.
Pour lui, l’exercice financier 2018 du projet, avec un budget de 11, 754 milliards de FCFA, sera essentiellement consacré au financement des travaux qui ne nécessitent pas d’étude au préalable, aux examens des travaux de réalisation des infrastructures hydro-agricoles, les acquisitions de biens et des services et aussi aux financements des conventions avec les directions techniques. Parlant des activités menées par le projet, M. Abdoulaye Hamadoun avoue qu’elles ont concerné essentiellement la poursuite de la mise en œuvre des préalables incontournables à la réalisation des projets agricoles pour une bonne programmation et un démarrage effectifs des activités sur le terrain.
Ces activités se résument, entre autres, à la mise à jour et à la publication de l’avis général de passation de marchés, la tenue des comités techniques de suivi régional de Kayes, Koulikoro et Ségou. Il importe de souligner que le P2RS concerne l’ensemble des pays membres du CILSS, les plus affectés par les crises alimentaires que sont : le Burkina Faso, la Gambie, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad.
Il sera mis en œuvre durant vingt ans, en phases successives de cinq, dans le cadre de la réalisation de l’objectif «zéro faim en 2030» de l’alliance globale pour la résilience au Sahel (AGIR). Le programme sera exécuté en quatre projets de cinq ans, avec trois composantes que sont le développement des infrastructures rurales, le développement des chaines de valeur et de marchés régionaux et gestion du projet.
Pour le Mali et selon le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, M. Abdoulaye Hamadoun, le coût est estimé à 31,94 milliards de F CFA. Un coût reparti, dit-il, entre un prêt et un don de la FAO de 27,15 milliards de F CFA chacun soit 85%, une contribution du gouvernement du Mali pour 4,14 milliards de FCFA soit 13% et les bénéficiaires pour 650 millions de FCFA soit 2%.