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Vendredi ensanglanté dans le Centre et Nord du Mali: 3 casques bleus et 1 militaire malien tués à Ménaka, 1 casque bleu tué et trois autres blessés grièvement à Douentza
Publié le lundi 27 novembre 2017  |  Le Républicain
Patrouille
© AFP par PHILIPPE DESMAZES
Patrouille de l`armée malienne et française à Goundam
Patrouille de l`armée malienne et française entre Goundam et Tombouctou
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Le vendredi 24 novembre dernier, deux attaques ont eu lieu dans le Centre et le Nord du Mali. La première attaque qui s’est déroulée, dans la matinée, dans la région de Ménaka, a fait quatre morts : trois casques bleus et un soldat malien sont morts. 16 casques bleus et un personnel civil de la Minusma ont été blessés lors de l’attaque.

« Une patrouille conjointe FAMa-MINUSMA a été attaquée le vendredi 24 novembre 2017 dans le secteur d’Indelimane. Le bilan fait état d’un mort et d’un blessé côté FAMa et côté MINUSMA 3 morts et 15 blessés », selon l’armée malienne. La seconde attaque contre un convoi de la MINUSMA et qui a eu lieu, vers midi, au nord de Douentza, dans la région de Mopti, a coûté la vie à un Casque bleu et grièvement blessé trois autres.

Dans un communiqué, Antonio Guterres, le Secrétaire général de l’ONU a condamné « fermement les attaques odieuses perpétrées » contre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) dans les régions de Ménaka et de Mopti. Il a rendu hommage « au dévouement des femmes et des hommes courageux de la MINUSMA, qui se consacrent à la mise en œuvre et à la défense du mandat de la mission, ainsi qu’aux soldats des forces armées maliennes, malgré l’environnement sécuritaire de plus en plus difficile ».
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Collectif de veille
Il faut sauver l’esprit de Antè A Bana
Un collectif de veille citoyenne veut sauver l’esprit qui a abouti à la création de la Plateforme Antè A Bana. Aux yeux des membres de ce collectif, l’instrumentalisation politique de la Plateforme est en cours. Et cela ne doit pas prospérer, selon Mamadou Konaté, l’auteur d’un célèbre hymne de la Plateforme en langue nationale Bambara. Les membres du collectif de veille étaient face à la presse le vendredi 24 novembre, un jour avant le grand meeting du collectif des associations Antè A Bana.

Amadou Beïdi Daou, membre du collectif de veille citoyenne, a estimé qu’il y a une Plateforme A et une Plateforme B. Toutefois, le camp dont il fait partie déclare être ouvert au dialogue pour aplanir les divergences nées entre les membres de la Plateforme Antè A Bana après le retrait du bureau dirigé par Sy Kadiatou Sow. « Pourquoi changer une équipe qui gagne. Il y a des dessous politiques à ces mésententes », a déploré Beïdi Daou.

Au dire de Zakaria Koné, membre du collectif de veille, le combat que la Plateforme a mené, c’était pour corriger le pouvoir et non conquérir le pouvoir. Malheureusement, le membre de la Plateforme qui a été arrêté avait été dénoncé dans une plainte du collectif de veille pour avoir ourdi un projet d’attentat. Mais les membres du collectif ont retiré leur plainte mais le procureur a refusé de libérer le présumé coupable.

En attendant, la Plateforme Antè A Bana semble être parti du mauvais pied à cause de la mésentente entre les jeunes qui le composent. Les appels à l’union sacrée se multiplient, mais les membres de la veille citoyenne sont dans la logique de mener des actions sans le camp qui a tenu le grand meeting d’information.

STD
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