Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Burkina: 2 morts et 2 blessés dans des attaques près de la frontière malienne
Publié le mardi 28 novembre 2017  |  AFP
Patrouille
© AFP par PHILIPPE DESMAZES
Patrouille de l`armée malienne et française à Goundam
Patrouille de l`armée malienne et française entre Goundam et Tombouctou
Comment


Ouagadougou, - Un conseiller municipal et un enseignant burkinabés ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi lors de deux attaques simultanées dans le nord du Burkina Faso, près de la frontière malienne, ont indiqué des sources sécuritaires.

"Des individus armés non identifiés en moto-tricycle (triporteur), ont assassiné un conseiller municipal Tamboura Boucari Aissama, du village de Dohouré-Rimaiba, Commune de Baraboulé, ce lundi 27 novembre 2017 aux environs de 00h40", indique un communiqué du ministère de la Sécurité.

Les assaillants sont repartis vers le village de Pétégoli, emportant la moto de la victime, poursuit le texte précisant que les Forces de Défense et de Sécurité ont entrepris le "ratissage de la zone".

Une "autre attaque" a eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi à Kain, un département de la province du Yatenga, frontalier du Mali, a indiqué à l’AFP une source sécuritaire sous le couvert de l’anonymat.

Lors de cette attaque "menée par des assaillants à bord de motos, un professeur de français du lycée départemental (de Kain), a été abattu par des assaillants qui ont également blessés deux autres enseignants", a-t-il précisé.

L’attaque a eu lieu au domicile des enseignants situé près du lycée départemental, a-t-il ajouté.

Le nord du Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger, est le théâtre d’attaques jihadistes récurrentes depuis le premier trimestre 2015, qui ont fait 133 morts en 80 attaques, selon un bilan officiel.

Le gouvernement s’est montré incapable d’enrayer ces attaques militairement
alors que les groupes prennent régulièrement pour cible des membres de
l’administration ou des pouvoirs publics.
En décembre 2016, une attaque contre un bataillon du groupement des forces
antiterroristes, stationné à Nassoumbou, à une trentaine de km de la frontière
malienne, avait fait douze morts. Cette attaque, la plus meurtrière contre
l’armée, avait choqué le pays.
ab/pgf/sba
Commentaires