Nos écoles, jadis considérées comme de véritables havres de paix et censées être des lieux d’apprentissage, sont en passe de se transformer en de sinistres nids de bandits à cause de l’inconscience, de l’insouciance, de l’irresponsabilité et de l’oisiveté de certains apprenants qui ont fait de la violence et de la consommation de l’alcool et de la drogue leur sport favori.
RAM Africa New York
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Dans le cadre de la mise en œuvre du plan de sécurisation des établissements scolaires concocté avec diligence par les soins du très respecté et respectable Commissaire Principal, Tapa Diallo et approuvé par le Maire de la Commune I du District de Bamako, les insatiables limiers de l’hôtel de police de Korofina, ont effectué une judicieuse descente dans l’enceinte du Lycée Fily Dabo Sissoko qui leur a permis d’interpeller six élèves qui s’adonnaient à des altercations et à des actes de violence ahurissants, entrainant ainsi des blessures sur trois d’entre eux.
Suite aux multiples cas d’accidents de la circulation dont sont régulièrement victimes les étudiants et leurs professeurs sur la route de Kabala, le bureau national de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM) a décrété une grève de 24 heures le vendredi 17 novembre passé aux fins d’attirer l’attention des plus hautes autorités sur la gravité de la situation.
Le secrétaire général de l’établissement cité plus haut a pris la ferme résolution de respecter le mot d’ordre d’arrêt de travail provenant de sa hiérarchie. Le groupe d’élèves opposé à cette démarche, c’est-à-dire à l’observation de la grève en question, est venu au lycée muni d’armes blanches.
De fil en aiguille, des échauffourées ont éclaté entre les deux camps adverses engendrant ainsi les cas de blessure signalés plus haut.
Les énergumènes qui se sont rendus coupables de cette ignominie, ont à ce jour été déférés et placés sous mandat de dépôt. Suite à la fouille minutieuse à laquelle ils ont été soumis, les agents ont curieusement découvert sur eux, du chanvre indien, des comprimés de Tramadol caps 120 et des armes blanches.
Il est bon que les parents d’élèves sachent que de telles descentes policières dans les établissements scolaires vont continuer chaque fois que ceux-ci seront menacés par de vulgaires semeurs de trouble. L’objectif recherché est de redonner à nos écoles leurs lettres de noblesse et de faire d’elles des espaces apaisés et sécurisés, condition sine qua non d’une formation de qualité.
Toujours fidèles à leur engagement et à leur détermination en matière de lutte contre l’insécurité en Commune I, les irréductibles fouineurs du Commissariat du 6ème Arrondissement, sous la conduite éclairée du très chevronné Commissaire Principal, Tapa Diallo, ont encore garni leur tableau de chasse.
En effet, dans la nuit du 19 au 20 Novembre 2017, ils ont été gratifiés de l’information provenant d’un de leurs puissants réseaux de renseignement selon laquelle un groupe d’individus en possession d’une arme à feu se planquerait quelque part. Illico, une équipe s’est rendue sur les lieux. A la vue de cette dernière, les intéressés ont pris la tangente.
Les agents de police qui les ont aussitôt poursuivis, sont parvenus à mettre la main sur quatre d’entre eux. Ils étaient en possession d’un Pistolet Automatique de fabrication française, calibre 6,35mm avec son chargeur, d’un couteau et une quantité de chanvre indien.
La redoutable arme a naturellement été saisie pour les besoins de l’enquête. Les infortunés gredins attendent d’être déférés au parquet.
Les investigations rondement menées par Tapa Diallo et ses hommes, ont établi que ces malfrats semaient la terreur à Sangarébougou et environnant.
Toujours au four et au moulin, l’officier de police émérite et son équipe de choc ont réussi à alpaguer un violeur impénitent il y a à peine un mois.
Au cours d’une soirée de rap à Sikoroni, vers minuit, quatre jeunes garçons, Ali, Boura, Issa et Sékouba Doumbia, ont intercepté une fille qui se rendait tranquillement chez elle. Ils ont collectivement abusé de la malheureuse nana avant de se fondre dans la nature. Comme cette dernière les connaissait, elle est venue porter plainte contre les quatre violeurs. C’est ainsi que la machine policière s’est mise en branle en procédant à l’interpellation de Sékouba Doumbia. Cuisiné, il a reconnu les faits à lui reprochés. Il a aussi déclaré qu’il était avec ses trois camarades dans cette sale mésaventure. Ceux-ci sont activement recherchés.
P.K