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France: le Parlement doit voter la poursuite des opérations au Mali
Publié le lundi 22 avril 2013  |  RFI


© République Française par DR
Lancement de l`opération militaire en appui des forces armées maliennes baptisée Serval


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En France, députés et sénateurs sont appelés, ce lundi 22 avril, à se prononcer sur l'opportunité de prolonger l'opération militaire française au Mali. C'est le gouvernement qui va, en fait, solliciter le feu vert du Parlement pour la poursuite de l'opération Serval. Le débat et le vote auront lieu lundi soir à l'Assemblée nationale puis au Sénat. C'est la Constitution française qui l'impose.
Depuis une réforme de la Constitution il y a cinq ans, l'article 35 impose au gouvernement français de demander l'autorisation des parlementaires s'il veut prolonger une opération militaire au-delà de quatre mois.
Ainsi en 2008, le Parlement avait autorisé la poursuite de l'intervention militaire française en Afghanistan. Même chose en 2009 pour le Tchad, la République centrafricaine, la Côte d'Ivoire, le Liban et le Kosovo, ou encore en 2011 pour la Libye.
Si cette disposition a été introduite, c'est non seulement pour que l'exécutif ne soit pas seul à décider en la matière, mais aussi parce que ces opérations militaires extérieures coûtent cher.
Le Mali ne fait pas exception. Même si l'idée est de ramener les effectifs déployés à un millier de soldats d'ici la fin de l'année, même si les coûts devraient à l'avenir être pris en charge par les Nations unies, la facture Serval reste très salée : 100 millions d'euros rien que pour les six premières semaines.
Le Parlement a donc un droit de regard. Ceci dit, le consensus national sur le bien-fondé de cette intervention au Mali ne s'est pas lézardé jusqu'ici. Pour les mois qui viennent, l'opposition veut savoir si la relève des casques bleus sera réellement assurée. En attendant, le vote ce lundi soir ne devrait être qu'une formalité.

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