Le 2ème congrès du parti Yelema, qui s'est tenu à Mopti, a été le congrès de la rupture avec la majorité présidentielle. Les congressistes du parti Yelema ont ignoré leur appartenance à la majorité présidentielle (CMP) lors de leur congrès à Mopti, tenu les 18 et 19 novembre 2017.
Du début jusqu'à la fin du congrès, le nom du président IBK n'a été prononcé en aucun moment par un membre du parti Yelema. Plusieurs délégations ont critiqué, hors micro, le président IBK, sa famille et son gouvernement, pour la mauvaise gestion des affaires, son incapacité à diriger le Mali et sa ''traîtrise'' envers leur président Moussa Mara. Par ailleurs, aucun signe d'appartenance à la CMP n'était visible dans la salle.
Au titre des partis invités, le RPM a envoyé un simple conseiller communal de la mairie de Mopti, qui est venu sur une vielle moto Djakarta, pour représenter son parti. Toute chose qui a été considérée comme une insulte par plusieurs cadres du parti Yelema. Plusieurs membres du Bureau politique national de Yelema affirment que Moussa Mara sait qu'il est victime d'un complot savamment orchestré par le président IBK, son entourage et le RPM.