La MISMA, la situation de Kidal, la présidentielle de juillet, les marchés publics étaient au cœur de la conférence de presse, animée le jeudi dernier par Edmond Dembélé, entouré de certains membres du bureau politique. C’était au siège du parti à Hamdallaye.
Le secrétaire politique de la Convention nationale pour une Afrique solidaire Faso- Hèrè (CNAS Faso- Hèrè), se prononçant sur la situation de Kidal, est catégorique. «Une élection sans Kidal, nous n’en ferons pas partie.» Il ajoute qu’une élection sans Kidal est un piège que le Mali doit éviter à tout prix. Car, dit- il, on aura donné raison à ceux qui souhaitent la partition de notre pays.
Edmond Dembélé place son espoir sur l’armée malienne pour libérer Kidal. Pour lui, cette libération permettra à son candidat, déjà investi, d’aller battre campagne à Kidal.
Quant à la transformation de la Mission internationale de stabilisation au Mali (MISMA) en mission onusienne, la CNAS Faso- Hèrè s’oppose de façon énergique à ce plan. Selon lui, l’intervention des Casques bleus de l’ONU en RD-Congo n’est pas un bon exemple. Il estime qu’au Mali il n’y a pas deux forces qui s’affrontent. Donc, il n’y a aucune nécessité pour créer une force d’intervention dans notre pays.
Pour l’élection présidentielle à venir, les animateurs de la conférence de presse pensent que la campagne doit porter sur la valeur des hommes et de leur programme de société et non sur l’argent.
Répondant aux questions des journalistes sur les menaces qui planent sur la démocratie, M. Dembélé a dit que l’ex junte n’est pas une menace contre la démocratie mais plutôt les hommes politiques. Ces derniers, selon le secrétaire politique de la CNAS Faso-Hèrè, ont sapé les fondements de la démocratie par l’argent, l’achat de conscience, le trucage des élections.
Y.S