Le choix porté sur les hommes et les femmes pour diriger le pays est le plus décrié. Le président Ibrahim Boubacar Keïta fait la promotion des cadres médiocres, corrompus, des crapules de l’administration publique au détriment des plus honnêtes. Par ses choix portés sur ses hommes, il aurait fabriqué une bande de voyous pour piller ceux qui restent encore comme patrimoine aux Maliens.
Depuis l’accession des démocrates au pouvoir, en 1992, les enquêtes de moralité sur les cadres sont foulées au pied. Ainsi n’importe qui peut briguer la magistrature suprême, n’importe qui peut se présenter candidat à un poste électif et n’importe qui peut être nommé ministre, ambassadeur, gouverneur, préfet ou sous-préfet.
Comme dans une démocratie bananière, au pays des démocrates «sincères et convaincus», le plan de carrière n’existe pas: c’est l’engagement politique ou le militantisme qui compte et il remplace le plan de carrière.
Incapable d’établir un plan de carrière dans les services publics, nos dirigeants passent par les appels à candidature pour placer leurs protégés. C’est sous IBK qu’on voit des dirigeants sportifs tronquer leur maillot contre la veste du diplomate. C’est avec Ibrahim Boubacar Keïta que des fonctionnaires retraités ont repris le service avec promotions et médailles. C’est sous son règne que les religieux se sont mêlés à la politique en engrangeant des dividendes.
Récemment un patriarche a été intronisé comme le chef coutumier de la ville des Trois (03) Caïmans. Trois millions de nos francs à titre d’aide en direction des femmes candidates aux élections communales de 2016. Et toutes ces bévues constituent des dépenses inutiles sur le budget national.
Aujourd’hui, il faut reconnaître que notre pays est tombé si bas à cause d’une mauvaise gestion des ressources humaines. Le président malien a mis ses amis politiques à des postes où il ne fallait pas. Du coup, ils ont mis le Mali sous leur coupe réglée avec l’aide d’une certaine France.
Quatre (04) ans de gouvernance, dont quatre (04) Premiers ministres et huit (08) gouvernements ; c’est le comble. Un nombre élevé jamais atteint en si peu de temps, si ce n’est sous Ibrahim Boubacar Keïta. Les politiques et leurs docteurs ès sciences tactiques ont violé toutes les règles pour la bonne marche du pays. IBK et ses hommes ont conduit le Mali à la dérive.