La 11e édition de la biennale Africaine de la photographie de Bamako a été une occasion pour certains photographes de jeter un regard rétrospectif sur les orchestres maliens et guinéens qui ont marqué de leurs empreints les premières heures de l’indépendance des deux pays ouest africain ayant en partage une riche culture musicale. Ces orchestres ont marqué d’une empreinte indélébile les premières des indépendances des deux Etats par des chansons mythiques qui continuent de hanter les nostalgiques de ces époques.
Si certains photographes ont tendance a immortalisé le temps par leurs images, certains ressuscite le temps passé et cette 11e édition de la biennale africaine de la photographie de Bamako a servi de cadre à certains d’entre eux de replonger dans un passé lointain, de ressusciter les souvenirs des mélomanes maliens et guinéens des années 1960 et 1970 par la magie des appareils photographiques.
Ceux qui n’ont pas eu la chance de fredonner et de se trémousser sous les rythmes endiablés des ambassadeurs du motel de Bamako, de l’orchestre Rail-Band de Bamako, de Bembeya Jazz de Conakry etc., ont une unique chance de le faire en visitant le musée national ou les autres lieux où sont exposées les images des plus grands photographes du continent et de la diaspora pour réaliser ce rêve d’enfant.
Nid ayant servi d’école pour les futurs ambassadeurs de la musique des deux pays, ces orchestres ont été entretenus et chouchoutés par les autorités de ces pays afin de leur permettre de poser des pas de géant dans le concert des nations. Attractions, tentations et pulsations ont été dégagées sur les scènes par ces orchestres qui ont marqué de leur empreint les premières heures des indépendances du Mali et de la Guinée.
Les Salif Keita, feu Kanté Manfila, Kassé Mady Diabaté, Dioune Hamidou etc. ont fait vibrer des milliers de mélomanes et continuent de le faire grâce en la magie de leurs voix enivrantes et envoutantes ainsi que celles des guitaristes et autres saxophonistes des ces orchestres mythiques. Faites un tour au musée national du Mali, au musée du district, au parc national, à l’institut Français… pour combler le vide laisser par la disparation de ces orchestres qui ont fait la fierté des ces pays lors des premières heures des indépendances via les photos.