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Affaire des Echarpes : Les excuses d’Oumou suffisent-elles ?
Publié le mercredi 6 decembre 2017  |  Le Démocrate-Mali
Conference
© aBamako.com par A S
Conference de presse du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille
Bamako, le 04 décembre 2017 Mme Traoré Oumou Tour était face a la presse
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Le lundi 4 Décembre 2017, la Ministre de la promotion de la Femme de l’enfant et de la Famille a animé une conférence de presse à la maison des journalistes. Oumou Touré s’excuse mais exclu toute idée de démission.

La grande salle de conférence de la maison de la presse refusait du monde. Les journalistes tous canaux confondus se sont massivement mobilisés pour cette énième dans l’histoire. Dès à l’entame de ses propos, Oumou Touré remercie la veille citoyenne qui a suivi après la diffusion de l’information des écharpes sur le net. Elle présente ses excuses au Peuple du Mali suite à cet incident. Oumou Cafo informe que contrairement à ce qui est dit par les rumeurs c’est le secrétaire Général de son cabinet qui a refusé à la dame à l’écharpe d’entrer dans la salle de réunion de l’assemblée nationale. Elle ajouta que le président de l’assemblée nationale ne l’a jamais vu.

Face aux nombreuses voix qui demandent sa démission, Oumou Touré dit clairement qu’elle refuse de démissionner car ne se reprochant rien qui puisse mériter une telle décision. Elle insiste qu’elle a invité des maliennes pour une rencontre inter maliennes. Plusieurs interrogations restent néanmoins sans réponse. Oumou Touré a dans toute sa prise de parole sciemment sauté la présence de Minatou Walett BIBI lors de la cérémonie d’ouverture mais surtout que cette dernière parée de l’écharpe divisionniste a parlé sans crainte ni peur de son idéal séparatiste devant les autres femmes.

Voici l’acte qui a été condamné par les maliens et maliennes. Jamais elle n’a réagi à cette insulte sur place dans le mémorial d’un des pères de l’indépendance. Un adage dit qui n’empêche pèche, Oumou a alors péché par son silence. Beaucoup diront qu’elle a demandé pardon et qu’une faute avouée est à moitié pardonnée alors pourquoi ne prend-t-elle pas son courage à main et démissionner ? Des simples excuses ne peuvent suffire. Cette action est d’une extrême gravité car en plus de souiller la mémoire de notre cher pays remet en cause tout le processus de paix et constitue une haute trahison.

Ibrahim BOINY (I.B 124 le panaf)
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