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4e congrès du SARMU : La prise en charge des urgences au cœur des débats
Publié le mercredi 6 decembre 2017  |  L’Indicateur Renouveau
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Du 4 au 5 décembre, la Société d’anesthésie-réanimation médecine d’urgence du Mali (Sarmu-Mali) était en conclave à l’hôtel de l’Amitié avec plusieurs thématiques liées à la prise en charge des cas d’urgences au centre des discussions. Ce congrès, 4e du genre, regroupait près de 400 participants et d’éminents professeurs des pays de l’Uémoa.
La cérémonie d’ouverture solennelle du 4e congrès de la Sarmu-Mali était présidée par le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr. Samba Ousmane Sow. Il avait à ses côtés le président du comité d’organisation du congrès, Pr. Djibo Mahamane Django.



Cette réunion scientifique, qui a regroupé près de 400 participants (médecins, infirmiers, représentants des firmes pharmaceutiques, techniciens), a servi de cadre d’échanges autour de plusieurs thématiques comme : “la prise en charge des urgences en anesthésie-réanimation”, “les urgences obstétricales”, “les urgences cardiologiques”, “les urgences traumatologiques”.

Pr. Samba Ousmane Sow s’est réjoui de présider ce forum. Au nom du président de la République, il a salué les hôtes venus du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et du Niger et la participation des éminents professeurs du domaine des urgences.

Il a réaffirmé l’engagement du chef de l’Etat pour l’excellence dans la formation en général et la formation continue des cadres de la nation en particulier. “La couverture des besoins de santé en termes de qualité de soins nécessite un effort permanent de formation des ressources humaines et de leurs capacités”, a-t-il souligné.

En relations avec les thématiques au centre des débats, dira le chef du département de la Santé, l’Organisation mondiale de la santé estime à 800 le nombre de femmes qui meurent chaque jour de causes évitables liées à la grossesse et à l’accouchement et 99 % des décès maternels surviennent dans les pays en voie de développement. L’hémorragie demeure la première cause de décès maternel, ajoutera-t-il.

L’OMS, en 2012 estime à 17,5 millions le nombre de décès imputables aux maladies cardio-vasculaires, soit 31 % de la mortalité mondiale totale. Et les traumatismes représentent 9 % de la mortalité à l’échelle mondiale. Ils sont une menace pour la santé publique dans tous les pays.

Au Mali, l’anesthésie-réanimation au Mali est assurée aujourd’hui par 47 médecins et 97 assistants médicaux répartis sur tout le territoire national.

Le président du comité d’organisation de la Samu-Mali, Djibo Mahamane Django, n’a pas manqué de remercier le chef de l’Etat pour son implication dans l’organisation de ce congrès ainsi que le ministre Samba Ousmane Sow. Il a plaidé l’érection d’un centre de grands brûlés. Pour lui, ces réunions scientifiques permettent aux enseignants chercheurs, aux chercheurs et aux praticiens de valider les résultats des recherches mais compléter leur formation de base.

Ousmane Daou
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