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Report du scrutin 17 décembre : Le Gouvernement mise sur une transition de 12 mois
Publié le lundi 11 decembre 2017  |  Le Malien
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© aBamako.com par A S
Le Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a rencontré les responsables des partis politiques
Le Ministre de l’Administration territoriale, Tièman Hubert COULIBALY a rencontré les responsables des partis politiques le 3 Juillet 2017 dans la salle de réunion de son département.
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En décidant de reporter les élections régionales et du District du 17 décembre prochain, des inquiétudes planent aussi sur les présidentielles et législatives de 2018. Car rien n’est prêt pour faire face à ces échéances. Aujourd’hui, le Gouvernement Abdoulaye Idrissa Maïga table sur une transition d’un an avec la constitution d’un gouvernement de large ouverture.
Les électeurs maliens étaient appelés aux urnes le 17 décembre 2017, c’est-à-dire le dimanche prochain. Telle avait été l’une des principales décisions issues du Conseil des Ministres du jeudi 05 octobre 2017.



Le collège électoral a été ainsi convoqué afin de procéder à l’élection des Conseillers communaux dans les circonscriptions électorales. Une élection qui visera à renouveler les conseils communaux concernés afin de boucler le cycle électoral.

La convocation du collège électoral à l’effet de procéder à l’élection des Conseillers de Cercle, des Conseillers de Région et des Conseillers du District de Bamako, s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre de l’élection au suffrage universel direct, consacrée par la Loi n°2016-048 du 17 octobre 2016 portant loi électorale.

Le recours au couplage pour l’élection de Conseillers communaux, de Cercle, de Région et du District de Bamako devrait permettre de réduire le coût des scrutins et d’éviter de convoquer plusieurs fois de suite le même corps électoral.

Ce qui avait suscité des interrogations persistantes au sein de la classe politique. Car rien n’avait été préparé par le Ministère de l’Administration Territoriale pour relever le défi organisationnel de ces élections. Même s’il y avait eu élections, ce seraient des élections bâclées, non transparentes. En un mot de la mascarade pour la classe politique de l’opposition.

Aussi, les groupes armés avaient annoncé la création de la République de l’Azawad au cas où les autorités maliennes ne revenaient pas sur leur décision de la tenue de ce scrutin à la date du 17 décembre 2017. Une menace que le Gouvernement malien a prise très au sérieux.

L’histoire leur a donné raison avec une décision prise lors du Conseil des Ministres tenu le dimanche 26 novembre. En effet, le Conseil des Ministres avait décidé de reporter jusqu’au mois d’avril 2018 les élections régionales et du District de Bamako initialement prévu le 17 décembre prochain.

Ce report vient planer des inquiétudes sur la tenue des élections générales de 2018, c’est-à-dire présidentielles et législatives. Beaucoup d’observateurs de la scène politique pensent que ce gouvernement ne pourra pas faire face à l’organisation matérielle et financière de toutes ces élections en 2018. De sources concordantes, le Gouvernement malien mise sur une prolongation du mandat de l’actuel Président de la République, M. Ibrahim Boubacar Kéïta et des honorables députés d’une durée de 12 mois. En cette occasion, il mettra en place un gouvernement de large ouverture dans lequel fera partie, en plus de la majorité présidentielle, les partis de l’opposition, les centristes et la Société civile.

Faut-il rappeler que l’actuel Ministre de l’Administration Territoriale, M. Tiéman Hubert Coulibaly, après son départ du département de la Défense et des Anciens Combattants pour incompétence, a parachuté à ce ministère en charge de l’organisation des élections dans le seul but de tripatouiller les résultats au bénéfice des partis de la Convergence de la Mouvance Présidentielle (CMP) dont son parti UDD est membre, pensent les partis membres de l’opposition. Et la finalité de sa mission, c’est de faire en sorte que le plébiscite du Président IBK soit une réalité.



Youssouf SANGARE

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