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Affaire de l’écharpe de l’Azawad : Adema-Association demande le limogeage de Oumou Touré
Publié le lundi 11 decembre 2017  |  L’aube
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Une femme arborant une écharpe aux couleurs du «drapeau» du mouvement indépendantiste (MNLA), figurait parmi une délégation de femmes venue de Kidal pour les premières assises des femmes du Mali pour la paix. L’image de ladite dame, qui a circulé sur les réseaux sociaux, a choqué les Maliens. Ainsi, l’Adema Association a diffusé un communiqué, en fin de semaine dernière, pour condamner cet acte et demander purement et simplement le limogeage du ministre Oumou Touré… Voici le communiqué.




Déclaration de l’Alliance pour la Démocratie au Mali « Association A.DE.MA » sur la présence au Mali de femmes arborant les couleurs de « l’Azawad » dans une cérémonie officielle
Le Lundi 27 novembre 2017, le peuple malien a été témoin d’actes scandaleux de provocation de la part d’un groupe de femmes dans un lieu chargé de symboles, le Mémorial Modibo Keïta, lors d’une cérémonie dite « des assises des femmes pour la paix au Mali », assisses organisées par le ministère de la Promotion de la Femmes, de l’Enfant et de la Famille.
L’Adema-Association a constaté, avec une profonde amertume et incompréhension que cette attitude de défiance vis-à-vis de la République et traduisant sans étant d’âme une « volonté séparatiste » n’a provoqué aucune réaction des officiels dont des ministres de la République, en premier lieu la Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. L’Alliance pour la Démocratie au Mali « ADEMA-ASSOCIATION » tient à exprimer sa consternation et son indignation face au comportement outrageusement provocateur et insultant de celles qui prétendent représenter les femmes de Kidal arborant de façon ostentatoire les couleurs de leur « chimérique Azawad ».
L’acceptation de cette provocation constitue à nos yeux une véritable forfaiture de la part des personnes qui doivent veiller constamment au respect des valeurs et symboles de notre République. Pour les Maliens déterminés à préserver un « Mali Un et Indivisible » rien ne saurait justifier, et encore moins excuser cette violation de notre Constitution et cette insulte à notre hymne nationale. En conséquence, nous en appelons au sens de responsabilité du Premier ministre et du Président de la République et leur demandons de mettre fin aux fonctions de la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille.
Nous saluons la vigilance et la réaction vigoureuse de notre représentation nationale qui a refusé de recevoir ces personnes et invitons l’ensemble de nos concitoyens à se mobiliser pour barrer la route à tous ceux qui œuvrent directement ou indirectement à la partition de notre Etat ?
Notre association reste convaincue que notre indifférence (voire démission collective) est la plus efficace des armes qui favorisera la victoire de nos adversaires.
Alors soyons « au-dedans ou au dehors sur les remparts » pour défendre notre patrimoine commun, le MALI.
Bamako, le 05 décembre 2017
P/Le Comité Directeur.
La présidente.
Mme Sy Kadiatou Sow
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