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22 ministres interpellés pour réparation de préjudices !
Publié le lundi 11 decembre 2017  |  afrikinfos.net
Cérémonie
© aBamako.com par FS
Cérémonie d`ouverture de l`Espace d`Interpellation Démocratique (EID)
La Cérémonie d`ouverture de l`Espace d`Interpellation Démocratique (EID) a eu lieu le 10 Décembre 2017.
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Lors de la 22ème session de l’Espace d’Interpellation Démocratique (EID) tenue ce 10 décembre 2017 à Bamako, 188 dossiers d’interpellations été retenues et adressées à 22 ministres du Gouvernement Abdoulaye Idrissa Maïga.
Une journée marathon. De 9 heures jusqu’aux environs de 20 heures, les gouvernés étaient face aux gouvernants pour demander justice et réparation. Sur 290 demandes d’interpellations, 188 ont été retenues par la commission préparatoire dont 39 ont été lues publiquement devant le jury présidé par le Tunisien, Abdessattar BEN Moussa, Prix Nobel de la Paix en 2015. Les 149 autres interpellations ont été transmises aux structures concernées pour suite à donner. Au total 22 ministres ont été interpellés. Il s’agit principalement du ministre en charge des affaires foncières ; ceux de la justice ; des Mines ; du Travail et de la Fonction Publique ; de la Sécurité ; de l’Administration Territoriale et autres.

Au cours de cette rencontre, les dossiers concernant le foncier ont battu tout le record. Des expropriations des Titres fonciers des particuliers en complicité avec la justice, des maisons à usage d’habitations ont été, entre autres, les formes de litiges fonciers de cette 22ème EID. «Les conditions de la création de ces titres fonciers ont tous violé les textes sur le foncier au Mali », a déclaré Mohamed Ali Bathily, ministre des affaires foncières.

Le Premier ministre, Abdoulaye Idrissa Maïga, dans ses mots de clôture de la Session, a souligné que les litiges fonciers relèvent à la responsabilité accrue des collectivités qui, selon lui, ont mal géré le domaine. « Il faut reconnaître que le domaine foncier est très complexe. Les valeurs coutumières ont les mêmes valeurs juridiques que celles des titres fonciers », a-t-il ajouté.
Le Premier ministre a également précisé que le domaine foncier constitue une contestation violente contre le pouvoir public et dont la gestion transparente contribuera à la stabilité du pays.
Ousmane BALLO
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