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Le président de l’AMDH à propos du procès du général Sanogo : “Que cache-t-on ?”
Publié le mardi 12 decembre 2017  |  L’Indicateur Renouveau
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En marge de la publication d’un rapport sur la justice malienne vendredi, le président de l’Association malienne de défense des droits de l’Homme (AMDH) a laissé entendre son étonnement dans la reprise du procès d’Amadou Haya Sanogo, chef de l’ex-junte (2012-2013), accusé d’avoir ordonné l’assassinat de 21 soldats bérets rouges en 2012. “Que cache-t-on ?”, s’est interrogé Moctar Mariko.
Ce n’est pas seulement les épouses du général Amadou Haya Sanogo et de ses codétenus qui réclament la reprise de leur procès concernant l’assassinat de 21 soldats bérets rouges en 2012. L’Association malienne de défense des droits de l’Homme ne cache plus son inquiétude. En marge de la publication d’un rapport sur la justice malienne vendredi dernier, son président s’est exprimé sur le sujet.



“Nous demandons la reprise rapide du procès du général Amadou Sanogo et l’ouverture d’enquêtes après le rapt et l’assassinat d’élus et de fonctionnaires dans le centre du Mali”, a déclaré à l’AFP Me Moctar Mariko. Le capitaine Sanogo et 16 autres prévenus dont un ancien ministre de la Défense et un ancien chef d’état-major des armées, sont accusés “d’assassinat et de complicité d’assassinat” à la suite de la découverte en décembre 2013, près de Bamako, d’un charnier supposé contenir les restes de 21 parachutistes appelés “bérets rouges”. Ces “bérets rouges” avaient disparu en 2012 alors qu’ils étaient accusés d’être impliqués dans un contrecoup d’Etat contre le général Sanogo.

Me Mariko a déclaré ne pas comprendre “la lenteur de la justice malienne sur ce dossier”. Il rappelle que l’ancien ministre de la Justice, Mamadou Konaté, avait annoncé la poursuite du procès “pour très bientôt”. Mais le procès “n’a pas eu lieu”, et “nous demandons pourquoi il traîne”, a dit l’avocat.

Le procès avait commencé en novembre 2016 dans la localité de Sikasso, dans le Sud du Mali, mais il avait été ajourné, la défense ayant rejeté les conditions dans lesquelles avaient été faites les analyses des ossements découverts dans le charnier.

“Pour refaire des analyses, ce n’est quand même pas compliqué ? Que cache-t-on ?”, a conclu Me Mariko.

Par M. D.
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