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San (région de Ségou) : Hommage à la culture malienne
Publié le mardi 12 decembre 2017  |  L’Indicateur Renouveau
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Le Mouvement Mali Valeurs et Le Collectif d’Ecrivains PEN MALI ont organisé, du 9 au 10 décembre 2017 à San dans la région de Ségou, un café littéraire autour de l’ouvrage de musique ‘’ Damanu, éloquents instruments de musique Bobo ‘’ de Hassa Florent KONE.
Riche et documenté sur le savoir et de savoir-faire musicaux des Bava, l’ouvrage Damanu ou tam tam, d’aisselle apporte des réponses concrètes aux problèmes de conservation et d’exploitationdu patrimoine culturel de populations à cheval entre le Mali et le Burkina Faso. C’est l’aboutissement heureuxde vingt-deux ans de recherches qui ont permis de dresser un inventaire exhaustif, méticuleux d’instruments traditionnels qui constituent tout un trésor.



L’occasion a été mise à profit pour permettre à l’ensemble des membres actifs ou d’honneur des deux entités citées et de leurs sympathisants, de s’ incliner, de près ou de loin, devant la mémoire de deux figures emblématiques de notre pays à savoir Feu le Chercheur émérite Youssouf Tata CISSE, père de la Charte du Mandé et Feu le Professeur Bakari Kamian, Agrégé de l’Université, respectivement rappelés à Dieu le 10 décembre 2013 et le 12 décembre 2016

Un hommage vibrant leur a été unanimement rendu sur fond de reconnaissance et de valeurs partagées, tout un symbole.

Le slogan d’information et de sensibilisation affiché un peu partout dans la ville de San avec de photos géantes des deux personnalités honorées, est « se souvenir des grands penseurs », un devoir de mémoire dont nul n’ignore la haute portée spirituelle.

L’événement a été certes modeste mais a revêtu une signification toute particulière avec un écho à grande échelle, au Mali comme ailleurs.

Comme chacun le sait, tout souvenir est plein d’enseignements et quoi de plus normal que d’ apporter, encore une fois de plus, un témoignage éloquent à l’endroit de grands hommes qui ont marqué d’empreintes indélébile la vie intellectuelle et culturelle de notre , qui ont œuvré , durant toute leur vie active à l’avènement de la paix, de la justice, de l’équité, de la concorde, au dialogue des cultures et des civilisations.

Pour ces dignes fils du terroir, la recherche de la vérité n’a pas de prix ; la citation suivante d’un grand érudit est suffisamment édifiante sur le sujet: « nous ne devons pas avoir honte de révéler la vérité et de l’accueillir d’où qu’elle vient. La vérité n’est jamais vile, elle ne diminue jamais qui la dit, ni qui la reçoit.

Messieurs CISSE et KAMAIAN, comme beaucoup d’autres, des fois dans l’anonymat, ont privilégié les contacts de proximité, l’épanouissement des valeurs humaines de base (solidarité, partage, sens de la famille, de la communauté et non du communautarisme culturel, le sensdes amis, des collègues, le don de soi pour des bonnes et justes causesetc).

Ils ont mis au cœur de leurs préoccupations le second souffle dont a besoin le Mali pour sortir de l’ornière, pour mener le seul combat qui vaille, celui de la réduction des disparités de développement et de la lutte contre la pauvreté et tous les vices que cette pauvreté peut engendrer dans un contexte difficile et incertain.

Ils ont su plus que quiconque qu’une des raisons fondamentales du désordre dans notre pays est que nos compatriotes, pour la plupart, agissent, de plus en plus, sans repères. Certains enseignements de sagesse mis propulsés dans le jardin parfait de nos valeurs sociétales sont simplement, comme le dit l’autre, piétinés.

« Dans le temps, le plus fort n’abusait jamais de sa force ; il l’utilisait avec intelligence et parce qu’il était fort, il était humble et parce qu’il était fort, il était sage…

Aujourd’hui, le plus fort utilise sa puissance comme un fou furieux. Alors, les plus faibles, parce que non protégés, non respectés, dans le désespoir, n’ont plus de respect pour rien, y compris la vie ».

Heureusement, que le ressort de nos concitoyens est légendaire et il revient à l’esprit de personne de douter que les maliens et maliennes peuvent changer positivement leurs mentalités et leurs comportements et évoluer avec toute la sérénité et la détermination qu’il faut en s’appuyant sur les vraies valeurs de leur passé si glorieux, un passé dont la plupart sont vraiment fiers parce qu’il a imposé le respect et la fascination partout dans le monde. Ce sont de références toutes indiquées pour donner des leçons de choix face à l’adversité.

Dormez en paix chers patriarches ! Que Dieu vous accueille dans son Paradis Eternel ! Amen !

Chirifi Moulaye Haidara
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