Le Congrès pour la justice dans l’Azawad (CJA) dément les informations sur sa dissolution dans le Mouvement national de libération de l’Azawad, et insiste sur l’ouverture de l’Accord pour la paix et la réconciliation aux autres groupes armés.
Ces derniers jours, des informations ont circulé sur les réseaux sociaux sur une prétendue dissolution du Congrès pour la justice dans l’Azawad (CJA), mouvement armé touareg, dans le Mouvement national pour la libération (MNLA), fer de lance des ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad.
Depuis son Q.G, basé à Gargando, dans la région de Tombouctou. « Bien que cette information fallacieuse ne mérite pas qu’elle retienne spécialement notre attention, nous tenons à y apporter un démenti formel et catégorique », déclare ce mouvement politico-armé de la tribu des Kel Ansar, créé en octobre 2016.
« Le bureau politique du CJA et son état-major militaire informent leurs bases militaires et leurs forces vives de Zarho à Gindifa en passant par Timboukré, Tombouctou, Goundam, Diré, Farach, Tin Aicha, M’bouna, Razelma, Dawna et Tilemsi sans oublier le camp de Mberra, la diaspora et le grand nord que cette intoxication mensongère n’a aucun fondement et ne vient ni du CJA, ni du MNLA. », poursuit le communiqué.
Ouverture de l’Accord de paix
Ce démenti intervient alors qu’au sein du Comité de suivi de l’Accord, le CJA fait partie des mouvements qui demandent l’ouverture de l’Accord pour la paix et la réconciliation à d’autres mouvements armés. Ce qui a débouché sur la création de la Coordination des mouvements de l’entente, composés des dissidents des deux mouvements signataires de l’Accord. La CME dénonce le caractère exclusif de l’Accord dont elle demande l’ouverture à une quatrième partie.
« Aujourd’hui l’implication de tous les mouvements dans le processus de mise en œuvre de l’accord est perçue de tous les acteurs de l’APR comme un passage obligé », indique le CJA, membre de la CME.