Des conférences de presse, une soirée culturelle, des compétons de foot, des publics shows, des concours de poésie et des théâtres communautaires, voilà entre autres activités au programme du projet prévention, réconciliation (JUPREC), dans le cadre de ses 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes. L’information a été donnée par les responsables dudit projet, le mercredi dernier, dans les locaux de leur siège, à la faveur d’un point de presse.
Informer l’opinion sur les objectifs de projet JUPREC en général et des 16 jours d’activisme contre les VBG, tel était l’objectif principal de ce pont de presse qui était animée par Mme Maimouna DEMBELE, responsable du volet VBG de JUPREC.
D’entrée de jeu, Mme Maimouna DEMBELE a expliqué le contexte des jours d’activisme, qui, selon elle, est une occasion de briser davantage le silence sur la souffrance que subissent certaines femmes au quotidien.
« Du 25 novembre, journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes jusqu’au 10 décembre, journée internationale des droits humains, la campagne 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes est l’occasion de renforcer des initiatives pour mettre fin à cette forme de violence, à travers le monde. Dans cette dynamique, le JUPREC mènera une campagne d’information et de sensibilisation sur les VBG à Bamako et dans les régions de Ségou, Mopti, Gao Tombouctou et Kidal », a expliqué la conférencière. Selon elle, durant cette campagne, les débats seront identifiés sur les VBG. Mme Maimouna DEMBELE rassure que les leaders communautaires ont été activement présents aux activités de sensibilisation et d’information auprès de leur communauté. Pour être précise, Mme Maimouna DEMBELE a énuméré les activités de son projet durant ces 16 jours.
« Nous avons organisé 36 causeries éducatives dans les établissements scolaires dans les zones d’intervention du projet. 6 émissions télévisuelles et des messages radiophoniques dans les radios communautaires. Les journées seront aussi marquées par 3 tournois de matchs de foot à Bamako et à Tombouctou et enfin un concours de poésie entre les établissements scolaires », a-t-elle martelé.
Selon elle, ce projet est mené, depuis 2014 par un consortium de projets, dont Avocats sans frontières et l’École normale d’administration publique de Canada.
« Ce projet met en œuvre des stratégies communautaires de prévention de violences basées sur le genre, de renforcement des capacités des acteurs de la justice », a-t-elle dit avant de rassurer que les victimes de VBG identifiées par le projet sont prises en charge d’une manière psychosociale.
« Nous les retrouvons dans des états très tristes. Donc, nous assurons leur prise en charge psychosociale et leur réinsertion sociale par des formations et le financement des activités génératrices de revenus », a-t-elle dit.
Pour rappel, selon l’ONU-femmes, 35 % des femmes ont subi de la violence physique ou sexuelle. La plupart de ces actes, atteste la même source, proviennent du partenaire intime.