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G5 Sahel: des avancées attendues sur la question du financement
Publié le mercredi 13 decembre 2017  |  RFI
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Il faut aller plus vite dans la mise en œuvre du G5 Sahel. C’est l’objectif de la France et le but de cette réunion mercredi 13 décembre près de Paris. Le président français a convié ses homologues des pays membres de la force conjointe. A terme, cette force antiterroriste devrait compter 5 000 hommes. Mais aujourd’hui, elle est loin d’être opérationnelle.

Au château de la Celle Saint-Cloud, où se passe cette réunion, les discussions ont commencé à huis clos en fin de matinée entre les présidents du G5 et Emmanuel Macron, le président français. Contrairement à Abidjan, fin novembre, où il manquait le président mauritanien, les cinq chefs d’Etat concernés sont tous là. Ces premiers échanges en comité restreint ont ensuite été élargis à d’autres délégations pour un déjeuner de travail.

Au chevet du G5, il y a Angela Merkel, la chancelière allemande, les Premier-ministres italien et belge, un représentant des Pays-Bas, des Etats-Unis, de l’ONU, de l’Union européenne et bien sûr, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat.

En invitée surprise, l’Arabie saoudite également, nouveau partenaire annoncé du G5 et les Emirats arabes unis. Tout se déroule, en cercle très fermé dans le château de la Celle Saint-Cloud.

L’Arabie saoudite va mettre 100 millions de dollars

Pour l’heure, impossible de savoir ce qui s’est réellement dit entre la vingtaine de hauts représentants présents. Il faudra attendre la conférence de presse prévue dans l’après-midi pour pouvoir faire un bilan de ce mini-sommet express, qui ne va durer au total que deux à trois heures.

Parmi les questions à l’ordre du jour ce mercredi, il y a surtout celle des finances. C’est là que se trouve une des clés de la réussite de la Force G5. Pour le démarrage et la première année, Paris a estimé les besoins à 250 millions d’euros. Les membres du G5 évaluent, eux, ce montant à 423 millions d’euros. Dans tous les cas, on ne parle là que de la première année. Il manque toujours un mécanisme de financement pérenne.
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