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Clôture de la journée de l’industrialisation de l’Afrique : Les enjeux et perspectives de l’industrie au Mali débattus par des experts
Publié le vendredi 15 decembre 2017  |  Le Républicain
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© aBamako.com par A.S
Journée de l’industrialisation de l’Afrique Bamako, le 28 novembre 2015 la Journée de l’industrialisation de l’Afrique était placée sous l’égide du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta au CICIB
Bamako, le 28 novembre 2015 la Journée de l’industrialisation de l’Afrique était placée sous l’égide du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta au CICIB
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Dans le cadre de la célébration de la Journée de l’Industrialisation de l’Afrique(JIA), l’Organisation Patronale des Industriels (OPI), en collaboration avec le ministère du développement industriel et l’ONUDI, a organisé le samedi 9 décembre 2017, un panel sur les enjeux et perspectives de l’industrie malienne.

C’était au parc d’exposition de Bamako sous la présidence du Premier Ministre représenté par le ministre de la défense et des anciens combattants, Tiénan Coulibaly, en présence du ministre tutelle, Mohamed Aly Ag Ibrahim, du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, du Président de l’OPI, Cyril Achcar ainsi que des chefs d’entreprises.

Ce panel a été un exercice intellectuel et pédagogique pour les acteurs du monde de l’industrie. Car il s’est déroulé sous différentes séquences qui ont un rapport avec le thème national pour cette édition 2017, qui est l’Ecosystème de l’industrie au Mali et des sous-thèmes en rapport avec le financement de l’activité industrielle, la formation professionnel et le rôle d’encadrement de l’Etat.

Dans son intervention, le Président de l’OPI, Cyril Achcar a fait savoir qu’il espère des débats francs, sincères et pédagogiques. Il dira que le but c’est de poser des bonnes questions pour qu’il en sorte des solutions. Ainsi, le premier thème de ce panel a été présenté par Lanfia Camara qui dans sa présentation s’est appesanti sur le rôle de l’industrie dans le développement. Pour lui, l’une des caractéristiques des industries maliennes est qu’elles ne parviennent pas à vendre leurs produits sur leur marché.

Aussi, il a évoqué des contraintes majeures pour les industriels, notamment le poids de l’informel et le manque de régulation sous régionales, l’insuffisance des infrastructures de base, l’accès difficiles aux terrains à usages industriels, le coût élevé de l’électricité, de l’eau et autres. La faible productivité du travail dans les entreprises industrielles et le coût élevé des matières importées et produits localement. En ce qui concerne le deuxième thème de ce panel, notamment la difficulté de financement de l’industrie au Mali, les deux responsables de banques ont donnés leurs avis sur la question.

Ainsi, au dire de Moussa Alassane Diallo, PDG de la BNDA, le financement des entreprises industrielles est une problématique qui est extrêmement importante. Selon lui, en parlant de ce financement il y’a deux problématiques qui se posent. En l’en croire, ces deux problématiques sont différentes mais complémentaires. Pour lui, il faut d’abord parlé du financement des grandes entreprises industrielles et ensuite parlé du financement des petites et moyennes entreprises industrielles. Plus loin, il dira que dans ces financement aussi, il y’a deux paramètres qu’il faut toujours avoir à l’esprit.

Il a fait savoir que le premier c’est que l’économie du Mali est fortement caractérisée par le commerce, mais qu’elle est aussi informelle. Ainsi, il dira que c’est les deux paramètres d’ajustement de toutes politiques et de toutes promotions du secteur industriel au Mali. Plus loin, il a expliqué qu’il n’ya pas de grande difficulté d’accès au financement pour les grandes entreprises industrielles. De même, il a précisé que la problématique se trouve au niveau des entreprises industrielles en création.

De ce fait, il a insisté sur un certain nombre de paramètres, notamment le manque de capacité d’appropriation des porteurs de projets industriels, la structuration du projet, le choix de l’outil industriel ainsi que l’accès au marché du projet. Par ailleurs, le DG de la BIM, Hassen Ouastani a expliqué qu’il ne refuse pas de vendre du crédit du fait que c’est leur métier, mais qu’ils veulent se rassurer d’être payer.

Selon lui, c’est une grosse problématique au Mali, du fait que les crédits qui ne se remboursent pas est quasiment le double de la sous-région. A titre d’exemple, il a précisé que sur dix projets industriels qu’ils ont financés neuf n’ont pas fonctionnés. « On veut financer vos, projets, mais il faut nous aidés simplement à faire en sorte que nous puissions le faire », a-t-il conclu.

Le troisième thème de ce panel dont le sujet était sur le rôle d’encadrement de l’Etat. Les panelistes ont souligné l’importance de protéger les entreprises industrielles et qu’il y ait aussi une volonté politique claire, affirmée et partagée par tout le monde, mais aussi des avantages fiscaux pour les entreprises industrielles au Mali.

Ousmane Baba Dramé
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