Cette information émane de l’atelier régional de démarrage du programme Accélération des investissements pour la sécurité alimentaire dans le Nexus Eau-Energie-Alimentaire-Ecosystèmes en Afrique de l’Ouest tenu du 11 au 13 décembre à l’hôtel Alfarouk.
Face à cette épée de Damoclès sur la tête de 6 millions d’âmes en Afrique de l’Ouest, le Partenariat régional de l’eau de l’Afrique de l’Ouest (GWP-AO) invite la Cédéao et tous les décideurs à mettre tout en œuvre pour le démarrage effectif du programme pour une sécurité alimentaire garantie.
Cet atelier sous-régional de trois jours a regroupé une cinquantaine de participants, des structures sous-régionales comme le CCRE-Cédéao, les organismes de bassins transfrontaliers notamment l’Autorité du bassin du Niger (ABN) et l’Autorité du bassin de la Volta, l’OMVS ainsi que le CILSS, le Roppa, des représentants des ministères de l’Eau, de l’Agriculture et de projet développement agricole, etc.
Pour le coordonnateur du Partenariat régional de l’eau de l’Afrique de l’Ouest (GWP-AO), Amadou Hama Maïga, l’objectif global de cet atelier de lancement du Programme est de servir de plateforme aux principaux acteurs régionaux et aux pays pilotes comme le Mali, le Burkina Faso, etc., à s’approprier du contenu du Programme et à contribuer à son opérationnalisation et à sa mise en œuvre.
L’atelier a permis de faire le point sur l’état d’avancement du développement et la mise en œuvre du Programme au niveau régional dans les pays pilotes. Le forum invite les secteurs liés à l’eau au niveau régional et au niveau des pays à s’approprier davantage de l’approche Nexus, de passer en revue et d’harmoniser les programmes Nexus nationaux et régional élaboré en vue de la mobilisation de financement et de leur démarrage.
En outre l’atelier invite le GWP-AO et les pays à mettre tout en œuvre pour le démarrage des programmes au cours du 1er trimestre 2018 et de poursuivre les actions pour la mobilisation de financements complémentaires. Les structures régionales et les acteurs sont aussi invités à poursuivre les efforts en faveur de la capitalisation de bonnes pratiques Nexus et du développement des capacités techniques et institutionnelles pour sa mise en œuvre en collaboration avec les universitaires et centres de formation sur les secteurs Nexus.