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La Conférence épiscopale malienne se réjouit de l’installation de la force du G5 Sahel
Publié le vendredi 15 decembre 2017  |  la-croix.com
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Dans une publication de l’agence missionnaire Fides datant du 14 décembre, le père Edmond Dembélé, secrétaire général de la Conférence épiscopale malienne estime que l’installation au Mali d’une force de stabilisation du G5 Sahel est « un signal d’espérance. »

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« La création de la force G5 représente un signal d’espérance non seulement pour le Mali mais pour toute la région subsaharienne », a affirmé à l’agence missionnaire Fides, le père Edmond Dembele, secrétaire général de la Conférence épiscopale malienne, dans une dépêche datant du jeudi 14 décembre. « En effet, le Mali semble constituer l’épicentre de l’insécurité régionale parce que la majeure partie des groupes terroristes est basée au Mali et agit à partir de notre pays pour frapper le Burkina Faso et le Niger, a-t-il expliqué. On comprend la décision prise de centrer sur le Mali l’action de la nouvelle force de stabilisation régionale. »

Créé en 2014, le G5 Sahel regroupe le Niger, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Mali et le Tchad, pays durement touchés par les attentats djihadistes. L’objectif est d’unir leurs forces pour mieux lutter contre les groupes djihadistes installés sur la bande sahélo-saharienne. D’ici mi-2018, ces cinq pays devraient former une force d’environ 5 000 hommes pour sécuriser les zones occupées par les terroristes.

Recrudescence de l’insécurité
Selon le père Dembélé, on assiste, depuis un an, à la recrudescence de l’insécurité au Mali. Elle s’est même étendue jusqu’à Bamako, la capitale. Les groupes terroristes sont également impliqués dans toutes sortes d’activités illégales : contrebande, trafic d’êtres humains. Pour le prêtre malien, les djihadistes ont intérêt à « semer le chaos » pour instaurer une zone de non-droit où l’État ne pourrait pas jouer son rôle régalien.

L’insécurité dans le nord et le centre du Mali n’a pas épargné l’Église.
En octobre, la Conférence épiscopale malienne tirait la sonnette d’alarme après des attaques dans plusieurs lieux de culte catholiques. « Ces dernières semaines, ces derniers mois, nos églises, nos chapelles, ont été victimes de plusieurs attaques par de présumés djihadistes, avait déclaré le père Edmond Dembélé. Nous sommes inquiets. » Il avait ensuite cité la longue liste d’attaques d’églises et de chapelles catholiques.

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Dans son intervention publiée par Fides, le père Dembele revient sur ces attaques. « Les groupes terroristes sont présents dans le Nord et toujours plus dans le centre du Mali, en particulier dans la zone de Ségou et dans celle de Mopti, y compris le Pays Dogon, précise-t-il. C’est justement dans la zone de Mopti que différentes églises catholiques ont été attaquées voici quelques semaines, raison pour laquelle nous avions lancé l’alarme en tant qu’Église. »

Lucie Sarr (avec Fides)
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