Au cours des trois prochains mois, le gouvernement mauritanien devrait envoyer des unités de combat constituées de 1000 soldats, à la frontière avec la République du Mali pour contribuer à l’Alliance internationale contre le terrorisme et les migrations à travers le Sahel et Sahara.
Les armées mauritaniennes vont également renforcer leur mouvement le long des frontières mauritano-Malienne et Mauritano- Algérienne, avec le renforcement des points de sécurité sur la bande frontalière entre N’Djagou dans la Wilaya du Trarza à l’ouest et Bir Oum Ghrein dans la Wilaya du Tiris Zemmour au nord, passant par plusieurs Wilayas frontalieres (Brakna – Guidi Magha – Assaba- Hodh El Gharbi -Hodh Echarghi).
La force à laquelle contribue la Mauritanie est constituée de 5.000 Hommes issus des pays du Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad) avec une couverture aérienne fournie par la force internationale au Mali ou les forces françaises stationnées dans la région depuis des années et la possibilité d’utiliser les troupes européennes : l‘Italie et l’Allemagne en raison des intérêts croissants des parties au Sahel et les risques et menaces nés depuis l’effondrement de l’Etat libyen.
Les forces mauritaniennes sont considerées l’une des armées les plus expérimentées au combat dans le désert après les forces tchadiennes, mais la vaste frontière avec la République du Mali et la faiblesse des forces de ce pays et l’incapacité de son gouvernement actuel à parvenir à affermir une réconciliation globale des citoyens Maliens sont un obstacle à tout mouvement dans la région.